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Iran : Le ministre du renseignement reconnait que le régime est en train de produire une bombe atomique

Bien qu’il ait récolté les bénéfices de l’accord nucléaire, le régime n’a jamais arrêté son projet d’armes nucléaires

Dans une interview à la télévision officielle, Mahmoud Alavi, le ministre du renseignement et de la sécurité du régime clérical (VEVAK), a fait l’aveu sans précédent que le régime clérical cherche à produire une bombe atomique. Citant la ridicule fatwa de Khamenei, il a déclaré : « La fatwa interdit la production d’armes nucléaires, mais si l’Iran est poussé dans cette direction, ce n’est pas la faute de l’Iran. C’est la faute de ceux qui ont poussé l’Iran dans cette direction. » Il a également évoqué certaines mesures prises par le régime pour produire une bombe atomique : « Dans le domaine de la recherche et du développement, nous avons fait de grands progrès qui devaient être testés, et la réduction de nos engagements dans le cadre du JCPOA nous a donné l’occasion de les tester. » (Télévision officielle, 8 février 2021)

Alors que le régime nie les aspects militaires de son programme nucléaire depuis que la Résistance iranienne a révélé les sites d’enrichissement de Natanz et d’eau lourde d’Arak en août 2002, Alavi admet que le régime produit une bombe atomique. Avec ces prises de position et un chantage, le régime clérical cherche à obtenir davantage de concessions de la nouvelle administration américaine.

Entre-temps, le 8 février, l’agence Bloomberg a cité les Nations unies comme ayant déclaré que le régime clérical avait reçu des « pièces sensibles » de la Corée du Nord pour « son projet de production de missiles à longue portée » et que « sa dernière livraison remonte à 2020 ». Le 5 février, le Wall Street Journal a écrit que les inspecteurs de l’AIEA avaient trouvé des traces d’uranium enrichi sur deux sites que le régime iranien avait depuis longtemps empêché d’inspecter, ce qui « pourrait indiquer que l’Iran a entrepris des travaux sur des armes nucléaires, en fonction de l’endroit où elles ont été trouvées. » (The Wall Street Journal, 5 février 2021)

L’expérience de ces six dernières années montre clairement que, malgré les avantages de l’accord nucléaire, le régime clérical n’a jamais arrêté son projet d’armes nucléaires. La réimposition des six résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, l’arrêt complet de l’enrichissement et la fermeture de tous les sites nucléaires, ainsi que des inspections à tout moment et en tout lieu sont indispensables pour empêcher la théocratie au pouvoir d’acquérir des armes nucléaires.

Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré le 14 juillet 2015, après la signature de l’accord nucléaire, que le contournement des six résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU ne bloquerait pas le chemin des mollahs vers la tromperie et l’accès à une bombe nucléaire. Elle a souligné que si les P5+1 avaient été plus fermes, le régime iranien n’aurait eu d’autre choix que de se retirer complètement et d’abandonner définitivement ses efforts pour acquérir des armes nucléaires. Plus précisément, il aurait été contraint de cesser tout enrichissement d’uranium et d’arrêter complètement ses projets de fabrication de la bombe atomique.

 

 

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 10 février 2021