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Aveux choquants du régime sur le nucléaire

Aveux choquants du régime sur le nucléaireAveux choquants du mollah Rohani
en charge des pourparlers nucléaires avec l’UE

– Au cours des derniers 21 mois nous avons abouti à des résultats très brillants dans le domaine technique, légal, politique, publicitaire et de la sécurité nationale.
– Nous avons surmonté beaucoup de défauts. Nous n’avons pas suspendu Ispahan une seconde, nous l’avons mis en marche à l’échelle industrielle et nous avons produit quelques tonnes de UF6.  Arak n’a jamais été suspendu et aujourd’hui le nombre de centrifugeuses prêtes à servir est considérable.
– La crise a commencé en août 2002 à la suite des activités de l’OMPI.
– Le cycle du combustible est la ligne rouge du régime, et cela en accord avec les dirigeants du régime et des experts.
– Le président de la commission des affaires étrangères du CNRI : Deux ans de négociations n’ont fait que rapprocher les mollahs de la bombe atomique.  La troïka européenne immédiatement cesser les négociations et saisir le Conseil de sécurité.

Hassan Rohani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale chargé des pourparlers nucléaires avec l'Union européenne Aveux choquants du mollah Rohani
en charge des pourparlers nucléaires avec l’UE

– Au cours des derniers 21 mois nous avons abouti à des résultats très brillants dans le domaine technique, légal, politique, publicitaire et de la sécurité nationale.
– Nous avons surmonté beaucoup de défauts. Nous n’avons pas suspendu Ispahan une seconde, nous l’avons mis en marche à l’échelle industrielle et nous avons produit quelques tonnes de UF6.  Arak n’a jamais été suspendu et aujourd’hui le nombre de centrifugeuses prêtes à servir est considérable.
– La crise a commencé en août 2002 à la suite des activités de l’OMPI.
– Le cycle du combustible est la ligne rouge du régime, et cela en accord avec les dirigeants du régime et des experts.
– Le président de la commission des affaires étrangères du CNRI : Deux ans de négociations n’ont fait que rapprocher les mollahs de la bombe atomique.  La troïka européenne immédiatement cesser les négociations et saisir le Conseil de sécurité.

Au cours d’un entretien hier avec le journal Keyhan, connu pour être le porte-voix du guide suprême du régime, le mollah Hassan Rohani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale chargé des pourparlers nucléaires avec l’Union européenne a reconnu que le résultat le plus important de ces pourparlers avait été le temps gagné pour compléter les projets nucléaires du régime : "Depuis un an et neuf mois, la République islamique a abouti à des résultats très brillants dans le domaine technique, légal, politique, publicitaire et de la sécurité nationale." Il a ajouté que dans ces pourparlers, le régime des mollahs a pu arracher à la troïka européenne un maximum de gages de sécurité et imposer des restrictions à l’OMPI. Le représentant de l’unique pays parrain du terrorisme s’est vanté de ce « qu’il existe un exemple clair dans l’accord de Paris où l’Iran et l’Europe s’engagent à coopérer pour lutter contre le terrorisme."

Rohani a affirmé que la « crise nucléaire a commencé en août 2002 lorsque l’OMPI a annoncé que l’Iran était en train de construire, dans trois sites secrets, une arme atomique. La République islamique a ensuite invité M. Al Baradei en Iran pour visiter des installations nucléaire iraniennes."
 
Il a ajouté : « Au début des pourparlers, nous avons abouti à des succès élémentaires. Je veux dire qu’on faisait, à l’échelle de laboratoire, de l’enrichissement. A Arak nous étions en train de faire les premier pas. A Ispahan nous n’avions produit ni UF4 ni HF6, or il n’existait même pas une chose qui s’appelait Ispahan. Les centrifugeuses que nous avions construites était très peu nombreuses. Aujourd’hui nous avons mis en marche Ispahan à l’échelon  industriel et nous l’avons testé, d’ailleurs quelques tonnes de UF6 ont été produites.  Le nombre de centrifugeuses construites et prêtes à servir est considérable. Il peut sembler que nous ayons accepté la suspension. La vérité c’est que nous avons réussi à surmonter beaucoup de nos défauts pendant ce temps. »

« Nous avons poursuivi nos activités de construction et de montage jusqu’à l’accord de Paris. Après juin, nous avons compensé pour le délai en doublant nos efforts. Nous n’avons pas suspendu Isphahan même pendant une seconde. Arak n’a jamais était suspendu. » Rohani a affirmé que le cycle du combustible constituait une "ligne rouge" infranchissable que le régime n’a jamais abandonné sous "n’importe quelle condition".  La décision de fixer cette ligne rouge a été prise par les experts aussi bien que par les dirigeant du régime.

Tout en précisant qu’avant les négociations, le dossier était en passe d’être envoyé au Conseil de sécurité de l’ONU, il a dit que "nous avons reporté la saisine du Conseil de sécurité pour au moins deux ans", et "nous concentrions tous nos efforts sur d’autres activités lorsque une activité était suspendue. Le jour où Natanz a été suspendu, nous avons mis toutes nos capacités au service d’Ispahan. Maintenant qu’Ispahan est suspendu, nous nous concentrons sur d’autres défauts qui existent. Bien entendu, nous n’avons pas fait trop de publicité à ce sujet."

" Il y a eu tellement de changement au cours des 21 mois passés, a ajouté Rohani, que nous sommes arrivés, au cours d’une réunion privée, à nous entendre avec Monsieur Chirac.  C’est vrai que l’accord n’a pas été appliqué à cause de l’opposition britannique et surtout celle des Américains.  Ce sont les pressions américaines sur l’Europe qui ne nous permettent pas d’aboutir. Si ce n’était pas à cause de ces pressions, nous aurions eu des résultats avec les Européens beaucoup plus tôt."

Mohammad Mohadessine, président de la Commission des affaires étrangères du CNRI a déclaré à cet effet : "Les affirmations inadmissibles du mollah Rohani montrent avant tout que rien n’a été plus favorable au régime des mollahs pour se rapprocher de la bombe atomique que les pourparlers de ces deux dernières années avec la troïka européenne.  En mettant à la présidence de la République à un terroriste du corps des pasdaran, Khameneï cherche à compléter le projet de la bombe atomique dont la responsabilité incombe toujours au corps des pasdaran. Après la venue au pouvoir d’Ahmadinedjad, toutes les capacités du pays seront mises au service de ce projet." 

M. Mohadessine a ajouté qu’il était temps que la troïka européenne cesse immédiatement les négociations et saisisse le Conseil de sécurité sur ce dossier afin d’éviter que le plus dangeureux des parrains du terrorisme international se dote d’armement nucléaire.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 24  juillet 2005