
Maryam Radjavi, Pprésidente élue de la Rrésistance iranienne, appelle à des mesures urgentes pour sauver de l’exécution le détenu politique Saman Naseem arrêté alors qu’il avait 17 ans et cinq autres prisonniers politiques qui sont tous menacés de pendaison. Ils ont été transférés mercredi 18 février de la prison centrale d’Oroumieh pour être mis à mort.
Mme Radjavi a demandé à l’ONU, à son Conseil des droits de l’homme, à son Secrétaire général et son Conseil de sécurité, ainsi qu’à l’ensemble des organisations et des organes de défense des droits humains, et en particulier aux USA et aux pays européens, de prendre des mesures urgentes et efficaces pour sauver les condamnés à mort, en particulier ces six détenus politiques qui risquent à tout moment d’être exécutés.
Leur condamnation a été prononcée dans un simulacre de procès et confirmée par la cour suprême des mollahs. Il s’agit de Younesse Aghayan, prisonnier politique azéri fidèle du culte Ahl-Hagh-Alavi qui a déjà passé 10 ans en prison, Saman Naseem, Sirvan Najavi et Ebrahim Chapouri, en raison de leur coopération avec le parti kurde Pejak, et deux frères de 26 et 34 ans qui s’appellent Habibollah et Ali Afchari, accusé de soutenir le parti Komaleh.
La poursuite de la politique de complaisance avec le régime iranien et le silence devant la situation effroyable des droits humains en Iran non seulement a laissé carte blanche au régime du guide suprême pour faire subir au peuple iranien la répression la plus sauvage, mais l’a aussi encouragé au bellicisme et à l’exportation de l’intégrisme et du terrorisme dans la région et dans le monde.
Mme Radjavi a demandé au Conseil de sécurité de l’ONU l’envoi du dossier des crimes du régime des mollahs, notamment l’exécution de 120.000 prisonniers politiques, à la cour internationale de justice.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 19 février 2015