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Mesures répressives du gouvernement irakien contre les Achrafiens, notamment dans les soins médicaux

médecins et malades à AchrafDes patients en phase terminale en danger en raison des restrictions imposées par le comité irakien chargé de la répression d'Achraf

CNRI – La Résistance iranienne met en garde contre les restrictions à l'accès au traitement médical concernant les résidents du camp d’Achraf en Irak, qui ont gravement mis en danger la vie d'un nombre de patients. La Résistance iranienne considère que le gouvernement irakien est responsable de leur vie et appelle l’ONU à adopter des mesures urgentes pour lever ces restrictions injustes et sauver la vie de ces malades.

Le comité irakien chargé de la répression d'Achraf dans les services du Premier ministre entrave le processus d’accès à des traitements d'urgence et médicaux spécialisés des patients en phase terminale du camp d'Achraf. Plus précisément, les forces répressives irakiennes empêchent depuis quelque temps le transfert de quatre patients dans un état critique vers les hôpitaux qui ont les moyens nécessaires de les traiter.

Un des patients est atteint d’un cancer du rein. Il a perdu un rein après que le comité de répression irakien ait imposé des contraintes à son transfert dans un hôpital spécialisé et retardé son intervention. Il a maintenant besoin d'une autre intervention chirurgicale au plus vite par des spécialistes. Le comité en charge de la répression d'Achraf empêche son transfert vers des hôpitaux bien équipés, sous divers prétexte.

Les problèmes causés par ce comité ont retardé pendant des mois une intervention chirurgicale sur un autre patient ayant été grièvement blessé au cours de l’attaque des 28 et 29 juillet 2009 contre le camp lorsque les véhicules des forces irakiennes ont roulé sur son corps et rien n'a encore été fait.

Il convient de rappeler que la santé de nombreux résidents d'Achraf  s’est  détériorée en raison du manque d'accès aux hôpitaux et un traitement médical délivré à temps. Ils auraient pu être traités et guéris opportunément s’ils avaient été pris en charge dès le départ. Les résidents d'Achraf assument eux-mêmes les frais de tous les traitements médicaux qui leur sont fournis.

La Résistance iranienne appelle le Secrétaire général des Nations Unies, son Représentant spécial pour l'Irak, le Haut Commissaire aux droits de l'homme, le rapporteur spécial sur le droit à la santé et les autres organismes internationaux compétents à intervenir d'urgence pour lever toutes les restrictions à l'accès des résidents d'Achraf aux établissements hospitaliers spécialisés et aux autres services médicaux.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 20 août 2010