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Maryam Radjavi : le régime iranien ne pourra échapper à son renversement

Les USA et l’ONU doivent mettre fin à leurs attitudes irresponsables et respecter leurs engagement

Maryam Radjavi : le régime iranien ne pourra échapper à son renversement avec un crime contre l’humanité au camp Liberty,

Les USA et l’ONU doivent mettre fin à leurs attitudes irresponsables et respecter leurs engagements.

Le 1 novembre 2015 s’est tenue à Auvers-sur-Oise (Val d’Oise) au siège du Conseil national de la Résistance iranienne, une cérémonie en hommage aux 23 victimes de l’attaque criminelle, à la roquette sur le camp Liberty où résident des membres de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) en Irak.

La Présidente élue de la Résistance iranienne Mme Maryam Radjavi, est intervenue lors de cette cérémonie en déclarant que « la période de l’après-accord nucléaire est celle où les revendications fondamentales de la société vont retentir et avant tout celle de la liberté.

La nation iranienne réclame la liberté elle s’est mise à crier qu’elle ne veut plus de ce régime et qu’elle veut le renverser. Khamenei massacre les Moudjahidine du peuple à coups de roquettes et commet des crimes contre l’humanité pour s’efforcer en vain d’empêcher le renversement inéluctable de son régime. »

Rappelant les préparatifs du régime iranien pour cette attaque, notamment l’envoi d’équipes du ministère du Renseignements à l’entrée du camp Liberty, elle a souligné : « d’un point de vue officiel et juridique, c’est le gouvernement irakien et l’ONU qui doivent répondre, car ils ont signé un protocole d’accord en décembre 2011 sur la base duquel Liberty a été déclaré « lieu de transition temporaire» (TTL).

Mais de notre point de vue, comme cela a été le cas lors des six bains de sang précédents à Achraf et Liberty, ce sont les agents du régime iranien au sein du gouvernement irakien qui portent la responsabilité de cette attaque ; les Etats-Unis et l’ONU sont parfaitement conscients de cette réalité. »

Elle a poursuivi : « Si le gouvernement américain et les Nations Unies avaient tenu leurs engagements sur la protection des Moudjahidine du peuple de Liberty, ce crime aurait pu être évité. » En conséquence, elle les a appelé « à mettre fin à cette attitude irresponsable. D’autant plus que malgré de nombreuses mises en garde, le camp Liberty reste toujours sous le contrôle d’individus impliqués dans les tueries des Achrafiens et dans les mains des agents liés au régime iranien.

Et les habitants sont privées des moyens de protection et de sécurité les plus élémentaires. En même temps, le processus de transfert vers des pays tiers, promesses trahies par l’Onu et les Etats-Unis, rencontre des obstacles ». Elle a insisté pour que « le camp Liberty soit reconnu comme un camp de réfugiés placé sous la surveillance du Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR). »

Dans une autre partie de son intervention, Maryam Radjavi a dénombré les urgences pour les habitants du camp :
– traiter en urgence la situation des blessés et installer une équipe médicale spécialisée à Liberty ;
– Fournir les moyens, équipements et matériaux nécessaires pour réparer les structures détruites ;
– Fournir les moyens nécessaires pour la sécurité et la protection des habitants, notamment le retour des murs de protection en T, des casques et des gilets de protection individuelle, des équipements médicaux
– Une enquête indépendante menée par l’ONU sur cette attaque barbare afin de traduire les auteurs en justice.

La Présidente élue de la Résistance iranienne a dénoncé les mensonges et la démagogie des promesses de Rohani en concluant : « Il ne reste qu’une voie et une seule pour instaurer la liberté et la démocratie en Iran et sauver le pays de la misère, cette voie c’est le renversement du régime du Guide suprême dans sa totalité. C’est pourquoi Khamenei bombarde à la roquette les femmes et les hommes héroïques qui gardent fermement dans leurs mains l’étendard du renversement de ce régime et de la libération de la nation iranienne. »

Elle a ajouté : « Ces derniers mois, les milieux qui tirent profit du maintien en place de la dictature religieuse, ont voulu faire croire qu’après l’accord nucléaire, le régime du Guide suprême allait se lancer dans la modération et l’ouverture. Ils ont prétendu que les promesses de modération du mollah Rohani allaient enfin se concrétiser. Le record cette année du plus haut nombre d’exécutions de ce quart de siècle, les agressions à l’acide contre nos sœurs à Ispahan, la tuerie des sunnites et les supplices des prisonniers politiques, sont sans doute les illustrations de cette modération ! »

Pointant la responsabilité dans le crime commis contre le camp Liberty, du mollah Rohani, en tant que président du Conseil suprême de sécurité nationale, elle s’est interrogée « pourquoi alors les gouvernements européens lui déploie le tapis rouge ? Pourquoi serrent-ils les mains de ceux dont le peuple iranien réclame la traduction en justice ? »

De nombreuses personnalités ont pris la parole ou marqué une présence lors de cette cérémonie, parmi lesquelles, l’ancien premier ministre Algérien Sid Ahmed Ghozali, la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, le président du Comité international pour l’application de la justice Alejo Vidal Quadras, le député irlandais Peter Mathews, le président de la commission justice et loi de la coalition nationale syrienne Haytham Maleh, l’écrivain syrien Michel Kilo, l’ancienne première dame algérienne Anissa Boumediene, le vice-président du Comité musulman en défense des Achrafiens Cheikh Dhaou Meskine, les maires Jean-Pierre Muller (Magny en Vexin), Sylvie Fassier (Le Pin) et Bruno Macé (Villiers-Adam), l’ancien maire d’Auvers-sur-Oise et grand ami des Achrafiens, Jean Pierre Bequet; l’artiste et chanteuse Sapho…

Une stèle en hommage des 23 martyrs de la Résistance iranienne a été fleurie par les nombreux Iraniens et Français présents à la cérémonie. Des flambeaux ont ravivé la mémoire des résistants iraniens tombés à Liberty.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 1er novembre 2015