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L’objectif commun des régimes iranien et irakien dans le massacre du 1er septembre à Achraf

Attaque armée contre Achraf – N° 21

Maryam Radjavi :
L’objectif commun du régime iranien et du pouvoir irakien dans le massacre du 1er septembre, est de faire échouer la solution du retour à Achraf et préparer la voie à la prochaine attaque sur Liberty

Une enquête indépendante et impartiale en présence des représentants et des avocats des habitants est nécessaire pour empêcher la répétition d’un crime contre l’humanité.

Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a déclaré que l’objectif commun du régime iranien et de son gouvernement vassal en Irak dans le massacre du 1er septembre à Achraf est de faire échouer la solution réaliste et accessible pour assurer la sécurité de plus de 3000 réfugiés iraniens à Liberty.  Elle a ajouté qu’ils veulent préparer la voie à d’autres attaques et massacres à Liberty.

Le massacre féroce commis à Achraf, expose la cruauté et la sauvagerie du fascisme religieux en Iran et de ses agents en Irak. Les blessés à la clinique d’Achraf qui ont été mitraillés et ceux qui ont été abattus d’une balle dans la tête sur des lits d’hôpital par les hommes de Khamenei et de Maliki, constituent l’autre face du bombardement chimique de la banlieue de Damas par Khamenei et le dictateur syrien.

L’ONU et le gouvernement américain, a-t-elle souligné, qui sont pour diverses raisons responsables de la sécurité des habitants d’Achraf et de Liberty, doivent agir après ce grand crime contre l’humanité. Ils doivent en particulier assurer la sécurité de Liberty et celle d’Achraf qui a été livré illégalement en 2009 aux assassins irakiens. Ils doivent conformément au droit international, notamment au principe de la Responsabilité de protéger (R2P), et à l’article 45 de la 4e convention de Genève, déployer des casques bleus de l’ONU.

Mme Radjavi a insisté sur la nécessité de former une commission d’enquête et de lancer des investigations impartiales et détaillées sur le massacre du 1er septembre en présence des représentants et des avocats des habitants et des victimes. Elle demande de soumettre le dossier au Conseil de Sécurité et d’en faire juger et châtier les responsables. Elle espère que l’enquête ne sera pas jetée aux oubliettes comme cela a été le cas pour les quatre massacres précédents à Achraf et Liberty. Elle précise qu’une enquête impartiale est le premier pas pour empêcher la répétition d’un crime contre l’humanité, et que permettre la moindre ingérence du principal coupable, à savoir le pouvoir irakien, dans cette enquête est une violation de l’impartialité et doit à tout prix être évitée.

Hier, 1er septembre, des « sources sécuritaires » irakiennes ont déclaré à l’agence Reuters que l’armée et les forces spéciales irakiennes ont ouvert le feu sur les habitants d’Achraf et ont souligné qu’« ils savaient que les habitants n’étaient pas armés ».  Le même jour, deux responsables du ministère irakien de l’Intérieur ont dit à CNN : « après avoir tiré plusieurs salves de mortiers, les forces de sécurité ont attaqué le camp d’Achraf ».

Le ministre du Renseignement des mollahs en Iran a également affirmé hier : « Le gouvernement irakien a été contraint d’affronter les terroristes vivant à la base d’Achraf » et le corps des pasdarans a annoncé dans son communiqué que « les enfants courageux des martyrs moudjahidine irakiens, dans un acte révolutionnaire, ont exercé leur vengeance historique sur l’organisation des Moudjahidine ».

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 2 septembre 2013