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Les forces irakiennes empêchent la livraison de carburant à Achraf malgré la chaleur du climat

CNRI – Le 29 mai 2011, les forces irakiennes ont empêché un camion citerne d’entrer  à Achraf pour y livrer du carburant acheté par les Achrafiens. Malgré des efforts persistants, les forces répressives irakiennes ont renvoyé ce camion aujourd’hui, 1er juin. Cela entre dans le cadre de la politique pratiquée par Maliki et le comité chargé de la répression d’Achraf pour accentuer la pression sur les habitants du camp, spécialement après l’attaque du 8 avril.

Ce blocage de la livraison de carburant survient à un moment où dû à la chaleur du climat et aux pannes constantes d’électricité, les besoins en carburant augmentent et de nombreux services vitaux dépendent de générateurs pour être alimentés en électricité. De plus, cela cause de graves problèmes aux habitants en général et aux malades et aux blessés de l’attaque du 8 avril en particulier.

Dans une autre mesure inhumaine, les forces irakiennes empêchent les habitants de vider la fosse  sceptique du camp, causant des contaminations et des problèmes d’hygiènes croissants mettant en vie la santé des habitants. La fosse sceptique se trouve dans la zone occupée par les forces irakiennes depuis le 8 avril.
 
Ces mesures répressives sont imposées alors que le ministre des Affaires étrangères irakien annonçait le 19 mai 2011 lors d’une rencontre avec des ambassadeurs de l’Union européenne: « Les autorités irakiennes ont pris une série de mesures pour garantir et fournir des services humanitaires, des traitements médicaux et des vivres à Achraf. » Dix jours après ces déclarations, un Achrafiens du nom de  Kazem Nematollahi a perdu la vie à cause des obstacles posés par le comité chargé de la répression d’Achraf  –  des services du Premier ministre irakien – pour l’empêcher d’avoir un libre accès aux soins médicaux.

Le blocus inhumain d’Achraf, qui dure depuis deux ans et demi, est une violation flagrante et sérieuse des conventions internationales, y compris de la convention de Genève, du droit humanitaire international, et des lois internationale régissant les droits de l’homme. De plus, sur la base du statut de Rome de la Cour pénale international et d’une ordonnance de la justice espagnole, ces mesures sont considérées comme des « crimes de guerre », et « des crimes contre la communauté internationale » et leurs auteurs doivent être poursuivis et traduits en justice. 

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 1er juin 2011