L’agence onusienne a également condamné le nombre croissant d’exécutions et la répression des manifestants
Maryam Radjavi : des sanctions globales contre ce régime sont une mesure internationale impérative
CNRI – Le 18 décembre 2009, l’Assemblée générale des Nations-Unies a adopté une résolution en termes vigoureux condamnant les « violations graves, en cours et récurrentes des droits humains » en Iran, notamment le nombre croissant des pendaisons et des lapidations, ainsi que les cas de discrimination, de répression brutale des femmes et des minorités ethniques et religieuses, la violence et l’intimidation par les milices contrôlées par l’Etat contre des manifestants menant à un grand nombre de morts et de blessés, des procès de masse, des aveux extorqués par la torture et le viol.
La résolution a été adoptée en dépit des efforts du régime des mollahs à travers le monde, à Genève et à New York ces derniers mois pour y faire barrage. Les propositions alléchantes et les intimidations de la part du régime n’ont pas empêché l’adoption de la résolution lors du Troisième comité de l’Assemblée générale des Nations unies. Cette fois-ci le régime a utilisé toutes ses capacités pour forcer ceux qui étaient en faveur de la résolution de s’abstenir et contrecarrer l’adoption de la résolution à l’Assemblée générale.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, a qualifié la 57ème résolution condamnant les violations des droits de l’homme en Iran par les organes de l’ONU comme un vote définitif de la communauté internationale sur l’illégitimité du fascisme religieux au pouvoir en Iran. Après le passage de la présente résolution, a-t-elle ajouté, et alors que des millions d’Iraniens crient « Mort à Khamenei» et «Mort au dictateur» dans les rues à travers l’Iran, et tandis que les portraits de Khomeiny et Khamenei sont incendiés par les Iraniens, toute forme de négociations, de marchés ou de complaisance avec ce régime est dépourvue de légitimité et constitue une erreur politique irrémédiable. Contacter et négocier avec un régime en train de s’effondrer ne conduira qu’à des catastrophes et mettra en péril l’amitié du peuple iranien.
Mme Radjavi a exigé le renvoi du dossier des violations des droits de l’homme en Iran devant le Conseil de sécurité des Nations unies et l’adoption de mesures contraignantes et urgentes. La Présidente élue de la Résistance iranienne élu a également déclaré que la mise en place de sanctions globales contre le régime, tant en raison de son projet d’armes nucléaires que de ses violations brutales des droits, est une mesure internationale nécessaire.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 décembre 2009