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La résistance iranienne révèle les activités illicites du programme balistique du régime des mollahs

La résistance iranienne révèle les détails de la situation de missile du régime du Téhéran

Lors d’une conférence de presse à Washington le 20 juin, le bureau de représentation du Conseil national de la Résistance iranienne aux Etats-Unis a révélé qu’après l’accord nucléaire, Ali Khamenei, le Guide suprême du régime iranien, a donné l’ordre d’accélérer les activités et les tests dans ce domaine.

Sur la base d’informations détaillées obtenues par l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) à l’intérieur du régime iranien, en particulier des rapports du ministère de la Défense et des gardiens de la révolution (pasdaran), il s’avère que Khamenei a chargé la force aérospatiale des pasdaran de remplir cette mission.

L’OMPI est l’une des principales sources ayant permis de révéler les aspects secrets du programme d’armes de destruction massive de la dictature religieuse.

La conférence de presse s’est déroulée au bureau de représentation du CNRI à Washington. Elle intervient à un moment sensible et de préoccupation croissante sur le programme nucléaire en Iran. Le Sénat américain a imposé la semaine dernière un large éventail de nouvelles sanctions contre Téhéran, en partie pour avoir poursuivi et étendu son programme de missiles balistiques.

NCRIUS press conference on Iran missile program 20June2017

La résistance iranienne révèle les activités illicites du programme balistique du régime des mollahs

Selon les informations recueillies récemment par l’OMPI, la portée du programme de missiles des pasdaran est bien plus étendue que ce qui était perçu jusqu’à présent.

L’opposition iranienne a vérifié les emplacements de 42 centres impliqués dans la production, les essais et les tirs de missiles par les pasdaran. Une douzaine de ces sites n’avaient jamais été révélé jusqu’à présent. Sur les 42 sites, 15 font partie du réseau de production de missiles. Ces 15 centres sont composés de plusieurs usines liées à un groupe de l’industrie des missiles et forment un réseau de dizaines d’installations.

L’OMPI a identifié quatre centres nucléaires majeurs à Semnan, Lar (province de Fars), Khorramabad et près du village de Bidgeneh proche de la ville de Karadj (banlieue de Téhéran). Deux de ces centres figurent au nombre des installations que le régime théocratique décrit comme des villes nucléaires.

Selon les révélations de l’OMPI, le centre nucléaire de Semnan a collaboré activement avec le SPND, chargé de construire la bombe atomique. Certains tests liés au SPND sont effectués sur ce site.

Le SPND est l’acronyme persan de l’unité d’ingénierie pour le programme d’armes nucléaires, appelée Organisation pour la nouvelle recherche de la défense. Le Conseil national de la Résistance iranienne avait révélé l’existence du SPND en juillet 2011 à Washington. Trois ans plus tard, le SPND était placé sur la liste des sanctions.

Sur la base d’un renseignement spécifique de l’OMPI, les sites nucléaires des pasdaran ont été construits selon des modèles et des plans nord-coréens avec l’aide d’experts nord-coréens.

Les représentants de la Résistance iranienne ont souligné que le régime des mollahs se maintient au pouvoir en Iran en s’appuyant sur deux piliers : la répression interne et l’exportation de l’intégrisme islamiste et du terrorisme. Son programme illicite d’armes nucléaires et le développement continu de ses missiles balistiques servent le deuxième pillier.

Ils ont souligné que son isolation s’accroit sur le plan national et que son influence faiblit, le régime iranien recourt plus frénétiquement au deuxième pilier pour se maintenir au pouvoir. La dictature en Iran n’a ni la capacité ni la volonté de renoncer à sa politique de développement de missiles balistiques. Le Guide Suprême du régime a expressément déclaré le 10 mai 2017 : « il n’y a pas de différence entre un changement de comportement et un changement de régime. »

Toutes les factions du pouvoir s’accordent sur l’investissement dans le programme de missiles parce qu’elles se rendent compte que leur survie est en jeu. Le 23 mai 2017, le président du régime, Hassan Rohani, a souligné que les activités nucléaires se poursuivront sans relâche.

Les représentants de l’opposition ont soutenu par contre que le peuple iranien s’oppose vivement aux programmes nucléaires et de missiles et à l’ingérence du régime dans la région.

Ils ont évoqué le grand rassemblement annuel à Villepinte le 1er juillet, où les Iraniens et leurs partisans internationaux, y compris des centaines de sommités du monde entier, déclareront leur opposition sans équivoque à la politique d’exportation de l’intégrisme islamiste et du terrorisme, aux interventions expansionnistes du régime dans la région et à ses programmes nucléaires et de missiles. Ils ont souligné que le rassemblement « Pour un Iran libre » du 1er juillet, est un référendum contre le fascisme religieux en Iran et sa politique belliqueuse dans la région, ainsi qu’un un rejet de ses programmes nucléaires et de missiles.

Les représentants du CNRI ont exigé :

1. La mise en place et en œuvre de sanctions étendues et efficaces contre le programme de missiles du régime iranien ainsi que toutes les entités, institutions et particuliers apparentés.

2. La désignation des pasdaran comme Organisation Terroriste Etrangère (OTE) pour leur responsabilité dans le terrorisme et le programme nucléaire du régime.

3. L’expulsion des pasdaran, de leurs milices et de leurs alliés de la région, en particulier de Syrie et d’Irak.