Communiqué du Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne à Paris
CNRI – La dictature religieuse au pouvoir en Iran a manigancé un nouveau complot contre lorganisation des Moudjahidine du peuple dIran (OMPI) en Irak. Il intervient après léchec des intrigues successives des mollahs à travers le gouvernement et le parlement irakiens pour expulser lOMPI de ce pays.
A cette fin, un des agents notoires de Téhéran, Jaafar al-Moussawi, agissant comme le procureur spécial de lIrak, a prétendu que lOMPI avait épaulé le gouvernement irakien dans la répression des chiites dans le sud et des Kurdes dans le nord en 1991.
Le comité international de juristes pour la défense dAchraf (CIJDA) a demandé à ce que la question soit renvoyée devant un tribunal international et que le procureur irakien soumette tous les soi-disant documents à ce comité.
La Résistance iranienne a condamné ces allégations absurdes du « procureur de la Haute Cour de justice irakienne » à Bagdad et estimé que par ce stratagème, les mollahs criminels tournait en dérision le système judiciaire irakien. Le régime iranien cherche à couvrir ses crimes en Irak et ses détournements de milliards de dollars des revenus pétroliers de la population de ce pays. La Résistance iranienne est prête à défier les agents du régime et les criminels qui organisent et dirigent les escadrons de la mort et qui fomentent le terrorisme en Irak. Elle possède des milliers de pages de preuves irréfutables et de documents ainsi que des informations détaillées qui peuvent être présentées dans nimporte quel tribunal international aux yeux de la communauté internationale.
Le régime iranien et ses agents préparent le terrain de ce complot depuis déjà quelques temps. Le 1 mars 2007, un des agents les plus ignobles du régime iranien, le cheikh Homam Hamoudi, a pris part à une interview en compagnie de lambassadeur dIran en Irak, le général Hassan Kazemi Qomi, un commandant de la force Qods des gardiens de la révolution. Les deux ont accusé lOMPI de massacre et de répression des Irakiens à Karbala et Kalar dans le Kurdistan [dIrak].
Le 10 mars, le vice-ministre des affaires étrangères des mollahs pour les affaires légales et internationales, Abbas Araqchi, qui représentait le régime de Téhéran à la conférence internationale de Bagdad sur la sécurité en Irak samedi, a qualifié lOMPI de « source majeure dinstabilité » pour le régime des mollahs. Nous attendons du gouvernement irakien, a-t-il dit, quil prenne les mesures nécessaires pour régler ce problème. »
Hier, le porte-parole du ministère des affaires étrangères du régime a dit que faire preuve de fermeté contre lOMPI et sabstenir dabriter, dactiver ou dutiliser ce groupe », est un des trois piliers de la politique du régime en Irak et dans la région. Les deux autres demandes du régime ont porté sur le retrait des forces américaines dIrak et le transfert de la sécurité au gouvernement irakien actuel.
Auparavant, le 26 janvier 2007, le porte-parole du gouvernement irakien, Ali Dabbagh, a reconnu dans une interview avec la télévision de langue arabe du régime iranien que la coordination nécessaire avait été faite avec le régime iranien pour expulser lOMPI dIrak.
Il est intéressant de noter quen janvier 2007, le régime des mollahs avait convoqué un groupe de ses agents irakiens à Téhéran pour recevoir directement des ordres dAli Khamenei. Un des ordres était dutiliser le système judiciaire irakien au cas où les pressions intérieures et internationales forçaient le gouvernement irakien à reconnaître les 20 années de résidence de lOMPI en Irak et son statut de réfugié.
En même temps, le 17 février 2007, dans une interview avec la télévision al-Sharqiya en Irak, Ali Dabbagh avait déclaré : Nous navons aucune intention de traîner 3 600 [membres de lOMPI] devant la justice
parce que nous navons aucune preuve
Selon les principes reconnus de la loi internationale, le gouvernement irakien ne peut agir à la fois comme plaignant et juge contre lOMPI en tant quorganisation non irakienne qui jouit de statuts légaux extraterritoriaux et internationaux, à moins quil nait lintention de violer les lois et les statuts internationaux. Dans ce cas, le gouvernement irakien doit aller devant un tribunal international ce dont se réjouissent lOMPI et le CNRI.
Larticle 3 commun des conventions de Genève, y compris la Quatrième Convention de Genève, insiste sur le fait quil est obligatoire de fournir une protection aux personnes qui ne prennent pas de part active aux hostilités sur le territoire dun pays où se déroule un conflit qui ne soit pas à caractère international. Daprès cet article, sont interdits la violence contre la vie et les personnes, en particulier les atteintes à la dignité personnelle, les traitements dégradants et humiliants, les verdicts et les exécutions sans jugement prononcé auparavant par une cour constituée régulièrement, fournissant toutes les garanties judiciaires reconnues comme indispensables par les peuples civilisés.
La Résistance iranienne insiste sur lappel du CIJDA au gouvernement irakien et à son procureur pour la Haute Cour de Justice de passer devant un tribunal international. Elle avertit également de ne pas tourner en dérision les lois irakiennes pour préparer le terrain aux complots terroristes et criminels du régime iranien contre les résidents dAchraf.
Sans tribunal international conforme aux normes et garanties internationales stipulées dans les Conventions de Genève, les allégations des agents des mollahs contre lOMPI manquent de toute crédibilité. Ces allégations ne font que révéler létendue de lingérence et du fascisme religieux au pouvoir en Iran dans les institutions politiques et légales de lIrak.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 12 mars 2007