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Khamenei craint la Résistance iranienne comme la principale menace existentielle à la dictature

CNRI – Pour l’anniversaire de la mort de Khomeiny, comme de coutume pour les mollahs, Khamenei a reproché aux USA le mécontentement social et la campagne intérieure, régionale et internationale de la Résistance iranienne contre le terrorisme et l’intégrisme.

Ces déclarations ont été faites trois jours après l’exécution de Gholam-Reza Khosravi – prisonnier politique partisan de l’OMPI – qui a soulevé la rage et le dégout de l’opinion publique iranienne.

Khamenei a dit que l’OMPI « participe aujourd’hui dans diverses réunions des commissions du Congrès américain. Ces séditieux qui ont tué des gens ici, tué des dignitaires, tué de hauts religieux, tué des scientifiques, tué des politiciens et fait des attentats, sont là-bas avec eux aujourd’hui. »

Soulignant les enjeux et les crises internes et extérieures qui mettent en péril son régime, Khamenei a exprimé sa préoccupation des troubles sociaux et de voir les gens descendre dans les rues, et sa crainte du schisme qui divise le pouvoir : « Un autre moyen c’est de fomenter des clivages au plus haut niveau de la gouvernance. C’est une des choses qu’ils font. Ils essaient de créer des schismes et des clivages au sommet d’un système qui n’est pas avec eux. Ils cherchent à créer de la discorde dans la gouvernance. »  

Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, estime que ces déclarations de Khamenei reflètent la terreur que lui inspirent l’Ompi et la Résistance iranienne en tant que principale menace existentielle à la dictature religieuse : « L’animosité et le ressentiment de ce mollah sanguinaire contre la Résistance iranienne qui a révélé le projet d’arme nucléaire, qui fait la lumière sur les violations des droits humains en Iran et qui dresse le peuple iranien et les peuples de la région contre l’intégrisme et le fascisme religieux, sont bien compréhensibles et montrent que les mollahs sont au bout du chemin. »

Mme Radjavi a poursuivi : « Ces déclarations de Khamenei sont l’autre face de la pièce du massacre à Achraf, des attaques au mortier sur le camp Liberty, des requêtes répétées des autorités du régime à l’extradition d’Irak des membres de l’Ompi au camp Liberty, et l’exécution cruelle de Gholam-Reza Khosravi pour sa loyauté à l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran.”

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 4 juin 2014