Le porte-parole du ministère français des affaires étrangères a annoncé aujourd’hui à Paris que la Troïka européenne a annulé les négociations en cours avec la dictature religieuse en Iran puisqu’elle a enfreint l’accord de Paris.
Jean-Pierre Mateï a déclaré aujourd’hui à la presse : « Il n’y aura pas de réunion de négociation le 31 août, puisque les Iraniens ont décidé de suspendre l’application de l’accord de Paris. D’un commun accord entre les trois Européens, il est clair qu’il n’y aura pas de réunion de négociation tant que les Iraniens ne seront pas revenus dans le cadre de cet Accord de Paris. »
Mohammad Mohadessine président de la Commission des affaires étrangères du Conseil national de la Résistance iranienne s’est réjoui de la position du Quai d’Orsay et de la troïka européenne. Il a souligné : « La Résistance iranienne insiste depuis longtemps sur le fait que l’objectif de Téhéran à travers ces négociations n’a jamais été la transparence de son programme nucléaire secret. Au contraire, comme l’ont confirmé des hautes autorités du régime, notamment le mollah Hassan Rohani, ancien responsable des négociations nucléaires avec les Européens, ou Hossein Moussavian, ancien membre de l’équipe des négociateurs, l’objectif était de gagner du temps pour compléter les carences des différents projets nucléaires et obtenir des avantages politiques et sécuritaires. »
Mohadessine a ajouté que l’arrêt des négociations est une décision nécessaire, mais ne suffit par pour empêcher la réalisation des projets nucléaires néfastes des mollahs. Il a souligné l’urgence de déférer sans condition le dossier devant le Conseil de sécurité. Il a indiqué que la troïka européenne devait annuler tous les engagements pris avec ce régime au cours des négociations, particulièrement en supprimant l’engagement concernant l’étiquette terroriste collée à la force axiale de la Résistance iranienne. Elle doit retirer l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran de sa liste terroriste, inscription qui fait partie de l’Accord de Paris.
Le président de la commission des affaires étrangères du CNRI a condamné les mises en scènes ridicules des bandes de voyous dépendant des pasdarans et de la milice paramilitaire du Bassidj devant les ambassades de France, d’Allemagne et de Grande-Bretagne, les qualifiant de chantage des mollahs. Il a conclu que ces mises en scènes démontrent avant tout que pour Téhéran la seule voie de survie reste les violations des lois internationales, l’acquisition de la bombe atomique et l’exportation du terrorisme.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 23 août 2005
Le 23 août 2005