
Le 29 juin, lors du Sommet mondial ‘Pour Iran libre 2024’, qui s’est tenu au siège du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) à Auvers-sur-Oise, l’honorable Stephen Harper a relevé l’importance du boycotte massive par le peuple iranien de la récente simulacre d’élection du régime.
L’ancien Premier ministre a salué les efforts collectifs du peuple iranien pour manifester son rejet de la légitimité du régime et appeler à son renversement. Il a souligné que le régime des mollahs, malgré sa répression sévère, ne peut pas tromper la population iranienne avec son idéologie extrémiste.
Harper a critiqué les gouvernements occidentaux, en particulier l’administration américaine ; pour leur approche peu judicieuse à l’égard de Téhéran, soulignant qu’un changement de régime en Iran est crucial pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région. Il a rappelé que le seul moyen efficace de traiter avec le régime est de renforcer les sanctions, de condamner les violations des droits de l’homme, de le déclarer État soutenant le terrorisme et de fermer ses ambassades dans le monde entier.
Soulignant les atouts du Conseil national de la Résistance iranienne, l’ancien Premier ministre Harper a souligné ses racines sociales profondes, son leadership compétent et ses principes clairs, notamment l’engagement en faveur d’élections libres, des droits de la personne, de l’égalité des sexes, de la séparation de la religion et de l’État et un Iran non nucléaire en paix avec le monde. Il a exhorté la communauté internationale à soutenir la Résistance iranienne organisée et à la reconnaître comme une alternative viable au régime actuel.
Le texte de l’intervention du Premier ministre Harper :
Mes amis, c’est formidable d’être de retour ici avec vous, c’est formidable de faire partie de ce mouvement en Iran, en France, en Allemagne, en Albanie, partout dans le monde qui veut voir l’Iran devenir enfin une nation libre et démocratique.
Dans ce grand objectif, mes amis, nous nous joignons au peuple iranien qui, cette année encore, rejette le régime en refusant de voter en grand nombre lors de ses simulacres d’élections. Ce boycott massif est un acte délibéré et collectif de désobéissance civile.
Ce faisant, les Iraniens marquent leur rejet de la légitimité du régime et appellent à son renversement. Vous savez, mes amis, le régime de l’Ayatollah a beau réprimer le peuple aussi sévèrement qu’il le peut, le peuple n’est pas dupe. Ils ne se laissent pas tromper par la façade de ses élections ni par la réalité de son idéologie extrémiste et antidémocratique.
Et mes amis, Dieu merci, le peuple iranien comprend cela car il est clair que beaucoup de membres de la communauté internationale, notamment en Occident, ne le comprennent pas. Trop d’entre eux continuent de tendre la main à Téhéran pour chercher un compromis, même avec ses ambitions nucléaires, et même après les événements du 7 octobre, lorsque les mandataires des mollahs ont lancé la guerre actuelle au Moyen-Orient.
Ces gens aiment prétendre que le régime en Iran n’a que peu ou rien à voir avec cette guerre alors qu’il est en fait au cœur de presque toutes les violences au Moyen-Orient aujourd’hui, dans le cadre de sa stratégie d’exportation de son idéologie féodale. Mes amis, la position de ces gouvernements occidentaux est vraiment déconcertante. L’administration américaine actuelle, par exemple, a commencé par vouloir un changement de régime en Arabie Saoudite. Maintenant, ils veulent un changement de régime en Israël. Eh bien, la véritable manière de promouvoir la paix, leur dis-je, est plutôt d’aider la grande majorité des Iraniens qui souhaitent un changement de régime en Iran. C’est la façon de le faire.
Mes amis, comme nous le savons, il y a des millions de personnes qui souhaitent que votre pays soit un État libre, constitutionnel et démocratique. Comme je l’ai déjà dit, il ne faut pas croire la propagande du régime, répétée d’ailleurs par de soi-disant experts dans les capitales occidentales, selon laquelle le régime de l’Ayatollah est, d’une manière ou d’une autre, bien enraciné et que l’alternative à ce régime est le chaos.
.@stephenharper: "NCRI is ready to put forth a fully viable alternative. It is one with a long-standing organization and deep social roots. It has an active network inside and outside of Iran and capable leadership."#MaryamRajavi4FreeIran #FreeIran2024https://t.co/NoNFQDSCu8
— NCRI-FAC (@iran_policy) 29 juin 2024
Ces soi-disant mêmes experts occidentaux nous disaient, même à la fin de 1978, que le régime du Shah était tout-puissant et contrôlait totalement la situation. Mes amis, le régime de Khamenei est aujourd’hui bien plus faible que celui du Shah à l’époque, car il est plus brutal et plus détesté, plus corrompu et plus dysfonctionnel.
Mes amis, que craignent exactement ces gouvernements occidentaux en cas d’effondrement du régime iranien ? Croient-ils vraiment que la suite des choses pourrait être pire que le statu quo ? Comment cela pourrait-il être pire qu’un État théocratique en quête incessante d’armes nucléaires, énumérant ouvertement les pays contre lesquels il veut faire la guerre ? Comment cela pourrait-il être pire qu’un régime, à grands frais et au prix des souffrances de son propre peuple, qui mène le terrorisme et la guerre de la Syrie au Liban et de l’Irak au Yémen, qui tente de couler des navires dans la mer Rouge, qui a a déclenché une guerre à Gaza, soutient une guerre contre l’Ukraine et tente de déclencher une guerre au Liban ? Comment cela pourrait-il être pire que cela ?
.@stephenharper: "NCRI is ready to put forth a fully viable alternative. It is one with a long-standing organization and deep social roots. It has an active network inside and outside of Iran and capable leadership."#MaryamRajavi4FreeIran #FreeIran2024https://t.co/NoNFQDSCu8
— NCRI-FAC (@iran_policy) 29 juin 2024
Mes amis, comme je l’ai déjà dit, il n’y a qu’une seule manière de gérer ce régime, et c’est la manière dont mon gouvernement l’a fait. Non pas en assouplissant les sanctions, mais en les durcissant. Non pas en fermant les yeux sur les violations des droits de l’homme, mais en les condamnant. Non pas en trouvant des excuses au régime, mais en le déclarant État sponsor du terrorisme. Et certainement pas en engageant le régime, mais en fermant ses ambassades partout dans le monde.
Mes amis, la politique de complaisance, et c’est exactement ce qui se passe dans les capitales occidentales, n’a fait que rendre le régime plus agressif et plus déterminé dans sa quête de capacités nucléaires. Et tant que cette stratégie d’apaisement sera poursuivie, ces choses ne feront qu’empirer. L’alternative, nous le savons, est de s’opposer au régime. Parce que l’alternative au régime n’est pas le chaos, c’est bien l’opposition iranienne bien organisée et démocratique. Mes amis, je suis signataire d’une lettre ouverte, soutenue par plus de 75 présidents, anciens présidents et premiers ministres du monde entier, qui propose des recommandations politiques globales à tous les gouvernements sur la question iranienne. Il les appelle à tendre la main à la résistance iranienne organisée.
Le gouvernement iranien est un cancer mondial et le seul remède est un changement de régime par le peuple iranien lui-même lors d’élections libres et ouvertes. Et lors de ces élections, cette organisation, le Conseil national de la Résistance iranienne, sera prête à proposer une alternative pleinement viable. C’est une organisation dotée d’une organisation de longue date et de profondes racines sociales. Il dispose d’un réseau actif à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran et d’un leadership compétent. Ses projets reposent sur des principes clairs, des choses qu’il défend sans relâche depuis de nombreuses années. Un engagement en faveur d’élections libres, du rejet des formes de dictature présentes et passées, de la liberté de réunion et d’expression, du pluralisme et de l’État de droit, des droits de l’homme et de l’égalité des sexes, de la séparation de la religion et de l’État, de l’acceptation des droits religieux et ethniques de l’Iran et, surtout, pour la communauté internationale, un État non nucléaire et en paix avec le monde.
C’est votre vision, et c’est une vision pour laquelle il vaut la peine de se battre. C’est la vision que souhaite l’Iran. C’est la vision dont le monde a besoin.
Merci beaucoup.