Réaction frénétique du régime après l’incendie de la statue de Soleimani.
Après l’incendie de la statue de Qassem Soleimani à Shahrekord par des unités de résistance quelques heures après son inauguration, tôt dans la matinée du jeudi 7 janvier, d’autres unités de résistance à Téhéran et ailleurs ont mis le feu à de grandes bannières de Qassem Soleimani et Khamenei.
Les dirigeants du régime et les médias ont réagi frénétiquement à l’incendie de la statue de Soleimani à Shahrekord. Le représentant de Khamenei à Shahrekord, Mohammad Ali Nekounam, s’est lamenté hier : « Le téléphone a sonné juste avant minuit et j’ai reçu la nouvelle qui m’a rappelé la nuit (où Soleimani a été tué) où nous étions en larmes… Aujourd’hui sa statue a été incendiée dans l’obscurité de la nuit, exactement comme dans l’obscurité de la nuit à l’aéroport de Bagdad. »
Le directeur de la communication de Shahrekord a déclaré : « La nuit dernière, vers 20h00, la statue de Qassem Soleimani, dévoilée en présence de responsables provinciaux (plus tôt dans la journée), a été incendiée. Comme elle est gravement endommagée, il est impossible de la réparer, et la municipalité a dû rester jusqu’à 2 heures du matin pour la nettoyer et la transporter à l’entrepôt. »
En organisant une manifestation orchestrée par le gouvernement à Shahrekord, le régime a tenté de compenser le coup reçu. L’agence Fars des gardiens de la révolution a cité un journaliste déclarant : « Voici Shahrekord. La nuit dernière, la statue de Haj Qassem (Soleimani) a été incendiée par l’OMPI. Maintenant, nous sommes venus pour faire entendre les sentiments du peuple. » Néanmoins, le peuple a ignoré les effets théâtraux et, à l’exception d’un groupe de gardiens de la révolution, de miliciens du Bassidj et de quelques agents payés, personne ne s’est joint à l’événement, ce qui a provoqué une nouvelle disgrâce pour les mollahs.
Qassem Soleimani a joué un rôle clé dans les massacres et les génocides dans la région, notamment en Irak et en Syrie. Il a dirigé les opérations terroristes du régime iranien et ses mercenaires contre les Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK) dans les camps d’Achraf et de Liberty en Irak et a supervisé le massacre de 52 membres de l’OMPI à Achraf le 1er septembre 2013. Le 1er janvier 2022, Ali-Akbar Salehi, ancien ministre des Affaires étrangères du régime et ancien chef de son agence pour l’énergie atomique, a souligné le rôle clé de Soleimani dans la politique étrangère du régime iranien et la nomination de ses ambassadeurs. Salehi a déclaré : « Nous avons coordonné la nomination des ambassadeurs en Libye et en Tunisie (avec Soleimani) parce que la situation particulière de ces pays exigeait des ambassadeurs spéciaux. Ils devaient être à la fois diplomates et avoir une expérience du terrain (c’est-à-dire du terrorisme). »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 7 janvier 2022