Soulèvement en Iran – N°98
« Libérez les étudiants emprisonnés », « suspendez les étudiants, on fermera l’université », « l’université est devenue une prison »
Mardi 1er novembre, au 47e jour du soulèvement national, malgré les arrestations, les menaces et les pressions du régime, les étudiants d’au moins 16 universités du pays ont manifesté et organisé des sit-in. Ils ont protesté contre les mesures répressives visant les étudiants libres, telles que les arrestations, les interdictions d’entrée, les suspensions, les menaces et les attaques. Ils scandaient « liberté, liberté, liberté », « suspendez les étudiants, on fermera l’université » et « libérez les étudiants emprisonnés ».
En plein centre de la capitale #Iran ce soir avenue Hafez une grande pancarte publicitaire du régime en feu, des manifestations éclatent ce soir à Téhéran dans plusieurs quartiers 1Nov Jour 47 de #IranRevolution #Iran #IranProtests2022 #IranRevolution2022 #MahsaAmini pic.twitter.com/IbgpaF2s8N
— Afchine Alavi (@afchine_alavi) 1 novembre 2022
À Téhéran, les étudiants ont manifesté et organisé des sit-in dans les facultés techniques, de mathématiques, d’électricité, d’informatique et littéraire de l’Université Melli, les facultés des matériaux, de la métallurgie et de l’espace aérien de l’Université Amir Kabir, les facultés des sciences et de psychologie de l’Université Téhéran, ainsi que les étudiants des universités Sharif, Kharazmi, Al-Zahra, Allameh, les universités des sciences de la réadaptation et de la santé sociale, Azad de Téhéran Ouest, Est et Nord. Ils protestaient contre l’attaque brutale des forces répressives contre l’Université Azad Nord de Téhéran, les interdictions d’entrée touchant des étudiants. Ils scandaient : « La prison s’est installée à l’université, Sharif, Beheshti, Téhéran », « les étudiants sur les barricades à Sharif, Beheshti, Téhéran », « liberté, liberté, liberté », « ni monarchie ni guide suprême, démocratie, égalité » et « le sang coule dans tout l’Iran, de Zahedan à Téhéran ». A l’université Melli, les agents en civil avec la collaboration avec la sécurité universitaire ont contrôlé les étudiants.
Malgré la répression & les menaces, les étudiants et lycéens insurgés à Téhéran et en province manifestent aux cris de «à bas le dictateur», «liberté», et «libérez les étudiants emprisonnés». C’est une tempête qui ne s’arrêtera pas avant d’avoir atteint la liberté#IranRevoIution pic.twitter.com/017bTjiM31
— Maryam Radjavi (@Maryam_Rajavi_F) 1 novembre 2022
A Karadj, les étudiants de l’Université Azad ont organisé une grève et manifesté avec le slogan « du sang des jeunes du pays fleurissent les tulipes, justice où es-tu ? » Les étudiants des facultés techniques et de psychologie de Yazd ont également organisé un sit-in en scandant « suspendez les étudiants, on fermera l’université ». Les étudiants en technologie d’Ispahan ont organisé un rassemblement de protestation pour soutenir leurs camarades suspendus par les services de renseignement. Les étudiants des universités Madani de Tabriz et Amol et de l’école de journalisme de Machad scandaient « milice du Bassidj – Daech, meilleurs vœux de mariage ».
November 1 – Shahriar, Tehran Province, #Iran
High school students protesting against the IRGC paramilitary Basij and chanting:
"Freedom! Freedom! Freedom!"#IranRevolution#آزادی_آزادی_آزادی pic.twitter.com/v1JI0SM9bh— People's Mojahedin Organization of Iran (PMOI/MEK) (@Mojahedineng) 1 novembre 2022
Les élèves du lycée Ibn Sina de Sanandaj ont manifesté dans les rues en scandant « à bas le dictateur ». A Qazvine, les élèves d’une école de filles ont forcé un mollah venu faire un discours, à quitter leur établissement.
November 1 – Mahabad, northwest #Iran
Schoolchildren protesting and chanting: "Death to the dictator!"#IranRevolution#آزادی_آزادی_آزادی pic.twitter.com/YLjn8eUg7w— People's Mojahedin Organization of Iran (PMOI/MEK) (@Mojahedineng) 1 novembre 2022
À Nourabad, dans la province de Lorestan, un rassemblement s’est formé contre les tentatives de la police pour arrêter un jeune. A Bandar-Abbas, des jeunes ont mis le feu à une grande affiche du général Qassem Soleimani. A Téhéran, des familles des arrêtés du soulèvement et de détenus se sont rassemblés mardi devant la prison d’Evine pour demander des informations sur la situation de leurs proches.
Marivan aujourd'hui mardi "A bas le dictateur", "A bas Khameneï" ne va pas cesser. Les manifestants allument du feu pour barrer les avenues 1Nov Jour 47 de #IranRevolution #Iran #IranProtests2022 #IranRevolution2022 #MahsaAmini pic.twitter.com/Igz7nmsYEb
— Afchine Alavi (@afchine_alavi) 1 novembre 2022
Ce lundi 31 octobre, le site kurde Rudaw, citant Jalal Mahmoudzadeh, député des mollahs à Mahabad, écrivait « 6 habitants (de Mahabad) ont été tuées par des tirs des forces de sécurité en trois jours la semaine dernière ».
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 1 novembre 2022