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Iran – 57e nuit du soulèvement : Manifestations nocturnes à Téhéran, Ispahan, Khorramabad, Boukan, Sardacht, Sanandaj et Bouchehr

57e nuit du soulèvement : Manifestations nocturnes à Téhéran, Ispahan, Khorramabad, Boukan, Sardacht, Sanandaj et Bouchehr

Soulèvement en Iran – N°126

Dans la nuit du vendredi 11 novembre, 57e nuit du soulèvement, plusieurs quartiers de Téhéran et d’autres villes ont été le théâtre de manifestations nocturnes, d’incendies, de barrages routiers et d’affrontements avec les forces de répression. À Tehranpars, les gens ont manifesté en scandant « on ne veut pas d’un gouvernement infanticide ». Dans le district Shahid de la ville de Shahryar, les gens scandaient « à bas la dictature religieuse » et « à bas Khamenei ».

Ispahan, Sanandaj, Bouchehr, Khorramabad, Sardasht, Mahabad et Boukan ont également organisé des manifestations nocturnes. Au Chaharbagh d’Ispahan, des affrontements ont éclaté avec les agents de la répression. Des voltigeurs à motos ont chargé les manifestants en leur tirant dessus et à coups de shokers. À Bouchehr, les jeunes se sont heurtés aux agents. À Sardacht, les manifestants ont mis le feu à une voiture des forces de sécurité et à une base de la milice du Bassidj.

Vendredi, de jeunes insurgés ont mis le feu à une base de la milice du Bassidj à Kazeroun avec des explosifs artisanaux. À Chabahar, l’autoroute de transit de Sarbaz a été bloquée par des feux. À Téhéran, une cérémonie a marqué le 40e jour de deuil d’Amir-Mehdi Farokhipour, rythmée par les slogans : « miliciens du Bassidj, pasdarans, vous êtes Daech », « cette fleur effeuillée est offerte à la patrie ».

La cérémonie funéraire symbolique de Sepehr Biranvand s’est déroulée au village de Dehsefid avec une grande foule venue de Khorramabad qui scandait « à bas Khamenei » et « je tuerai celui qui a tué mon frère ». Les gens lançaient : « Les pasdarans ont égorgé Sepehr, qui était blessé, ont enlevé son corps et l’ont enterré secrètement ». Les forces de répression ont tiré des gaz lacrymogènes et ouvert le feu sur la foule. À Sardacht, après le martyre d’un jeune nommé Himan Hamzeh, les gens ont manifesté en scandant : « un martyr ne meurt jamais ». Des jeunes ont également attaqué une base de la milice du Bassidj à Bivaran.

À Chiraz, des femmes courageuses ont inscrits sur les murs : « pauvreté, corruption, prix élevés, nous allons les renverser. »

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 12 novembre 2022