
la ville de Cuneo a accueilli une conférence intitulée « L’appel de Maryam Radjavi : Non aux exécutions en Iran », réunissant une large coalition d’élus, de dirigeants politiques et de défenseurs des droits humains. L’événement, le 16 mai, était axé sur la condamnation de la récente vague d’exécutions, du terrorisme d’État et des politiques expansionnistes du régime iranien. Les participants ont exprimé leur soutien à la vision démocratique définie dans le Plan en dix points de Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI).
La conférence était présidée par Cristina Clerico et a réuni différents membres du conseil municipal et du parlement.
Les intervenants ont souligné leur solidarité avec le peuple iranien et leur opposition aux violations des droits humains perpétrées par le régime clérical. La maire Patrizia Manassero a rappelé l’opposition historique de Cuneo à la dictature et son soutien constant à la Résistance iranienne, notamment la solidarité symbolique de la ville avec Achraf en Irak. Elle a souligné la continuité de cette relation au fil des administrations locales successives et a réitéré son engagement en faveur de la liberté et de la démocratie en Iran.
La députée Monica Ciaburro a exprimé ses inquiétudes face à l’oppression systémique subie par les minorités ethniques telles que les Kurdes, les communautés religieuses et, en particulier, les femmes en Iran. Elle a souligné l’importance des récents soulèvements en Iran, germes d’un futur mouvement démocratique, et a cité les résolutions adoptées par les deux chambres du Parlement italien comme des signes clairs de soutien politique au peuple iranien.
5-#Italy, May 16, 2025: The administrators of #Cuneo stand firmly alongside the Iranian people and their courageous resistance for freedom and dignity. Solidarity knows no borders.#StopExecutionsInIran #NoDeathPenalty #FreeIran10PointPlan pic.twitter.com/HJgX3R8V2S
— Iran Freedom (@4FreedominIran) 24 mai 2025
Le sénateur Giorgio Maria Bergesio, vice-président de la commission de l’industrie et du commerce du Sénat, a évoqué la double politique du régime : répression interne et terrorisme étranger. Il a souligné l’unité du peuple iranien dans la résistance au régime – étudiants, artistes, journalistes et simples citoyens – et a insisté sur le fait que l’Italie ne pouvait rester indifférente. Il a insisté sur l’importance de la solidarité avec ceux qui luttent pour la liberté, en Iran comme à l’étranger.
La députée Chiara Gribaudo a déclaré que la dégradation de la situation des droits humains en Iran, documentée par les organisations internationales, était profondément alarmante. Elle a insisté sur la nécessité d’aller au-delà des gestes symboliques et de défendre activement les valeurs démocratiques inscrites dans la Constitution italienne.
Giancarlo Boselli, conseiller municipal et soutien de longue date de la Résistance iranienne, est revenu sur 18 années d’engagement actif. Il a rappelé ses précédentes visites au camp d’Achraf, où, malgré les conditions difficiles du désert irakien, la Résistance avait construit une ville fonctionnelle dotée d’infrastructures médicales et éducatives. Il a soutenu que les principes démocratiques du CNRI, incarnés dans le Plan en dix points de Maryam Radjavi, reflètent les mouvements de résistance antifasciste du passé européen. Pour Boselli, le régime iranien représente l’un des gouvernements les plus brutaux depuis la Seconde Guerre mondiale, en raison de son recours systématique à la torture, aux exécutions, à la corruption et au terrorisme. Il a critiqué toute illusion quant à la négociation avec Téhéran, notamment concernant ses ambitions nucléaires, et a affirmé que le soutien international à la Résistance iranienne renforce l’espoir d’un renversement éventuel du régime.
Noemi Mallone, conseillère municipale de Cuneo, a partagé son expérience de participation aux conférences internationales marquant la Journée des femmes en 2023 et 2025. Elle a qualifié ces événements de puissants, réunissant des voix féminines unies du monde entier. Pour elle, les libertés énoncées dans le plan de Radjavi – liberté de religion, d’expression, de presse et de tenue vestimentaire – sont des valeurs démocratiques essentielles qui méritent un soutien international solide. Elle a confirmé que le conseil municipal de Cuneo avait officiellement approuvé le soutien au CNRI à plusieurs reprises.
1-#Italy, May 16, 2025: A powerful conference was held at the Municipality of #Cuneo to say NO to executions in #Iran and support the #IranianResistance. #StopExecutionsInIran #NoDeathPenalty pic.twitter.com/MB9aISTnxw
— Iran Freedom (@4FreedominIran) 24 mai 2025
Le Dr Khosrow Nikzat, président de l’Association des médecins et pharmaciens iraniens en Italie, a souligné que la lutte pour renverser le régime iranien est une responsabilité qui incombe pleinement au peuple iranien. Il a toutefois exhorté les autorités italiennes à jouer un rôle de soutien essentiel, en reconnaissant le droit du peuple à la légitime défense, en désignant le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) comme organisation terroriste, en fermant les centres et mosquées affiliés au régime utilisés à des fins d’endoctrinement idéologique et terroriste, et en expulsant les diplomates du régime iranien du territoire italien.
Elham Nikzat, présidente de l’Association des femmes démocrates iraniennes dans le nord de l’Italie, a souligné le recours croissant aux exécutions par le régime et rappelé le massacre de prisonniers politiques en 1988, dont la plupart étaient des partisans de l’OMPI et du CNRI. Elle a appelé le public et les institutions internationales à s’élever contre les exécutions et à les soutenir. La Résistance iranienne. Elle a souligné que la résistance n’est pas seulement un choix, mais une nécessité face à l’injustice et à la tyrannie.
L’événement de Cuneo a été un message retentissant d’unité, de résistance et d’espoir. Les responsables italiens et les défenseurs des droits humains se sont unis pour plaider en faveur d’un Iran libéré de la dictature, des exécutions et de la répression, et ont promis un soutien continu à l’alternative démocratique du CNRI.

