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Iran: les protestations syndicales réprimées par des flagellations et des amendes

ran: les protestations syndicales réprimées par des flagellations et des amendes

La Commission du travail du CNRI appelle à sanctionner la politique antisyndicale des mollahs et à soutenir des ouvriers iraniens

La Commission du travail du Conseil National de Résistance iranienne appelle les organisations internationales de défense des droits de l’homme, les organisations syndicales et l’Organisation Internationale du Travail à condamner les mesures répressives et criminelles du régime des mollahs à l’encontre des militants syndicales et des salariés iraniens qui protestent contre les licenciements et le chômage galopant.

Le régime iranien a répondu à ces manifestations en flagellant les manifestants, en les emprisonnant et en leur imposant des amendes. La Commission du travail du CNRI appelle à la solidarité internationale avec les travailleurs iraniens dans leur combat pour les droits fondamentaux.

Les autorités judiciaires iraniennes ont condamné dix-sept salariés de la mine d’or « Agh Dare » de 30 à 100 coups de fouets et à cinq millions de rials d’amendes (environ 170 dollars) pour avoir protesté contre leur licenciement. Les flagellations ont été exécutées en public.

En collaboration avec les Gardiens de la Révolution (pasdaran) qui contrôlent la mine d’Agh Dare, un tribunal fantoche de la ville de Takāb (dans l’Azerbaïdjan occidental au nord-ouest de l’Iran) a rendu ces condamnations pour « empêchement des gens de rechercher un emploi en provoquant un scandale », « insulte aux pasdaran de l’entreprise » et « destruction délibérée du panneau d’affichage de l’entreprise».

La mine d’or d’Agh Dare est une richesse nationale appartenant au peuple iranien dont les pasdaran se sont appropriés depuis plusieurs années, comme ils l’ont fait avec beaucoup d’autres ressources nationales. En janvier 2015, l’entreprise « Puyan Zarkan Company », affiliée aux pasdaran, a licencié 350 mineurs sous le prétexte d’« expiration de contrat ». Le 27 décembre 2014, trois travailleurs se sont suicidés aux alentours de la mine pour avoir perdu leur emploi et en raison de la pauvreté dans laquelle ils vivaient.

Le régime inhumain des mollahs a répondu aux manifestations légitimes des travailleurs iraniens avec des emprisonnements et des flagellations. Alors que de nombreuses usines ferment chaque jour à travers le pays et que « l’armée des chômeurs » ne cesse de grandir, le fascisme religieux a intensifié la répression pour tenter d’étouffer l’expansion des manifestations.

La Commission du travail du CNRI rappelle que les droits des travailleurs iraniens ne pourront être pleinement garantis qu’avec le renversement du régime des mollahs et l’instauration de la démocratie et la liberté en Iran. La Commission du travail du CNRI appelle le peuple iranien, particulièrement les jeunes, à se mobiliser contre la cruauté croissante qui détruit les vies des salariés opprimés et leurs familles.

Conseil National de Résistance iranienne
Commission du travail

Le 28 mai 2016

 

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