CNRI – La politique anti-salariale du régime des mollahs et les vagues de licenciements, ont intensifié les protestations sociales en Iran
A Kerman, dans le sud-est du pays, les salariés de l’entreprise textile ont poursuivi leur semaine de contestation en se rassemblant le 14 avril devant le gouvernorat de la ville. Ils protestaient contre la fermeture de l’usine, leur licenciement et le non versement de leurs salaires et primes. La plupart des salariés comptent plus de dix ans d’ancienneté et réclament des milions de tomans en guise d’indémnités de licenciement.
A Chiraz, dans le sud, une centaine d’employés du complexe de boucherie Fars ont protesté le 11 avril contre leur licenciement et les questions touchant à leur retraite devant les bureaux de l’entreprise. Ce complexe qui employait 1400 personnes, a entièrement fermé.
A Karadj, dans la banlieue téhéranaise, le 11 avril, 140 employés congédiés de l’entreprise Sazmayeh ont protesté contre la fermeture de leur usine devant les bureaux de la direction.
Le 10 avril, 60 salariés en CDD d’une patisserie industrielle de Karadj ont protesté devant l’usine.
La faillite économique, la destruction des industries nationales et la paupérisation des salariés, sont le fruit des pillages et de la politique anti-iranienne du régime des mollahs qui gaspille les richesses du peuple iranien dans le projet d’armes atomique et l’exportation du terrorisme.
A l’approche du 1er mai, la Résistance iranienne appelle l’Organisation mondiale du travail, l’ensemble des syndicats et unions de travailleurs dans le monde à défendre les droits des travailleurs en Iran et à condamner la politique anti-salariale et répressive des mollahs.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 17 avril 2010