Dans la suite des mesures du régime des mollahs pour augmenter le nombre de votants, les sbires du régime font pression sur la population carcérale du pays pour participer à la mascarade électorale de la présidentielle en Iran.
Notamment, dans la prison centrale d’Oroumieh (nord-ouest de l’Iran), le directeur adjoint de la prison, Peiman Khanzadeh a annoncé dans les haut-parleurs de la prison que la participation des prisonniers au scrutin était obligatoire.
En cas de refus, il a menacé de les priver de parloir et de visite avec leurs familles pendant trois mois. Il a en outre fait pression sur ceux qui n’ont pas leur papier identité, de demander à leurs familles de les amener afin de pouvoir participer au vote obligatoire.
Par ailleurs, dans la prison de Dizelabad (Kirmanchah, à l’ouest de l’Iran) les autorités ont également menacé les prisonniers de leur interdire le parloir et les visites des familles pendant un mois en cas de refus de prendre part à la fausse élection.
Le 17 mai, Ali-Asghar Jahanguiri, directeur de l’organisation des prisons iraniennes, a déclaré : « Des urnes seront installées dans les prisons pour permettre aux prisonniers qui auront leur papier d’identité de participer au suffrage électoral. »
Secrétariat du conseil national de la résistance iranienne
Le 19 mai 2017