
Le ministre des affaires étrangères Manouchehr Mottaki a également souligné que "L’usurpateur sioniste est un régime illégitime. C’est la politique officielle de la République islamique d’Iran. Le régime usurpateur sioniste n’est pas un régime légitime. "
Le porte-parole du corps des pasdarans, Massoud Jazayeri, tout en répétant les propos de mercredi d’Ahmadinejad, a affirmé que "la défaite définitive d’Israël est inévitable… Quand l’imam [Khomeiny] disait qu’Israël devait être effacé de la surface de la terre, ils pensaient qu’il s’agissait juste d’un slogan. Mais avec les jours qui passent, ils voient qu’une unité prend forme dans le monde islamique et parmi ceux qui aspirent à la liberté. Cela tombe à un moment où une nouvelle période d’Intifada se déroule en Palestine sous une nouvelle forme de lutte.”
Simultanément aux propos d’Ahmadinejad, le quotidien Djomhouri Eslami écrivait, "La seule manière de sauver la Palestine est d’intensifier la lutte et d’ignorer les traîtres qui dirigent les gouvernements. Dans le cadre de cette résistance, aucun autre plan que celui d’effacer Israël de la surface de la terre n’est acceptable.”
En même temps, par le biais de ses ambassades à Moscou et à Paris, le régime des mollahs a essayé d’apaiser le scandale politique provoqué par les déclarations d’Ahmadinejad. Il a dit que "le président n’a jamais incité à la violence et aux affrontements " et que "la politique de la République islamique d’Iran est basée sur l’illégitimité du sionisme et de la lutte contre ses conceptions et non pas l’annihilation de la communauté juive."
Maryam Radjavi, présidente de la République élue de la Résistance iranienne, a condamné les propos répugnants et impudents d’Ahmadinejad. A ses yeux, la position d’Ahmadinejad montre une fois de plus la détermination des mollahs d’accentuer la répression du peuple iranien et d’intensifier la guerre avec la communauté internationale. "Pour faire face de manière efficace et définitive à l’ogre de l’intégrisme et du terrorisme islamiste, il est temps de retirer l’étiquette de terroriste des Moudjahidine du peuple et de mettre fin aux restrictions et aux pressions imposées à la Résistance iranienne, qui est la seule à pouvoir défier sur le plan idéologique et politique la théocratie au pouvoir en Iran », a déclaré Mme Radjavi.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 28 octobre 2005
Le 28 octobre 2005