jeudi, novembre 30, 2023
AccueilCommuniqués CNRICommuniqués CNRI: NucléaireIran-CNRI : L’insistance des mollahs sur le nucléaire demande une action du...

Iran-CNRI : L’insistance des mollahs sur le nucléaire demande une action du Conseil de Sécurité

Mohammad MohaddessinCe matin, M. Mohammad Mohadessine, président de la commission des affaires étrangères du CNRI, a déclaré que les propos du général Ali Laridjani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, dans lesquels il rejetait la position officielle de l’Union européenne lundi sur la nécessité de suspendre toutes les activités nucléaires, les violations étendues des droits de l’homme et l’exportation du terrorisme, « reflètent la détermination de la théocratie au pouvoir de poursuivre sa quête de l’arme atomique, de violer les droits de l’homme et d’exporter le terrorisme et l’intégrisme. »

Mohadessine a ajouté que ces propos, réaffirmés par le porte-parole du ministère des affaires étrangères du régime, "ne laissent aucune place au retard dans l’envoi des dossiers nucléaires, terroristes et des droits de l’homme au Conseil de Sécurité des Nations Unies".

Dans leur déclaration à la fin de la réunion de lundi à Bruxelles,  les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont exprimé une grande inquiétude face "à la reprise des activités à l’installation de conversion d’uranium d’Ispahan » et « aux graves violations des droits de l’homme » spécialement des infractions de Téhéran à ses obligations sur l’interdiction d’exécuter les mineurs. Ils ont également souligné que le régime doit se conformer à la résolution récente adoptée par l’Agence internationale de l’énergie atomique, cesser toutes les activités liées à l’enrichissement de l’uranium, et respecter les droits de l’homme, l’état de droit et les libertés fondamentales.

« Les points soulevés dans la déclaration de l’UE contre l’Iran ont été formulés d’un point de vue extrémiste et je m’y oppose. Je m’oppose également au point sur les droits de l’homme en Iran. Si les Européens s’imaginent qu’ils peuvent influencer l’Iran avec ce genre de pressions psychologiques, ils se trompent », a dit Laridjani.

Le porte-parole du ministère des affaires étrangères Hamid-Reza Assefi a également rejeté la déclaration de l’UE. « L’attitude interventionniste et discriminatoire de l’UE vis-à-vis des droits de l’homme est inacceptable”. Assefi a rappelé « les droits légitimes de la république islamique d’Iran à utiliser la technologie nucléaire" et a dit que « l’Iran ne va pas renoncer à ses droits et l’Europe doit reconnaître les droits de l’Iran ».

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 9 novembre 2005