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Iran : 44 exécutions pour la seule journée du 13 novembre

Depuis le 22 octobre, on dénombre 95 exécutions, soit trois fois plus que l’an dernier

CNRI – Le régime inhumain des mollahs a procédé le 13 novembre à l’exécution collective de 35 prisonniers à la prison de Vakil-Abad à Machad, dans le nord-est de l’Iran.

Quatre d’entre eux étaient des ressortissants afghans, notamment deux jeunes de 21 et 26 ans. Le même jour, huit détenus ont été pendus en même temps à la prison de Gohardacht à Karadj, en banlieue téhéranaise. A la prison centrale d’Ispahan également un prisonnier a été pendu. Le nombre des exécutions se monte pour le 13 novembre à 44 personnes.

Le 14 novembre déjà, quatre détenus avaient été pendus en public dans la ville d’Arak.

Deux jours auparavant, un détenu à Ardebil avait été exécuté. Il faisait partie des 40 condamnés à mort dont le procureur criminel de cette ville avait promis une pendaison « prochaine ».

De cette manière, depuis le 22 octobre (le 1er du mois iranien d’Aban), on dénombre 95 exécutions, soit trois fois plus que l’an dernier pour la même période.

Le nombre d’exécutions depuis le début 2012 se monte à 439. L’assassinat de prisonniers politiques sous la torture comme Sattar Behechti et Jamil Soveidi ces derniers jours, les exécutions clandestines et les meurtres de détenus d’opinion, sont un autre chapitre du bilan criminel de la dictature religieuse ces derniers mois.

Le guide suprême sanguinaire de ce régime édifié sur les potences et la torture, redoute l’explosion de la colère populaire. C’est pourquoi il a recours à une répression aussi sauvage pour retarder son renversement, et qu’il ne recule devant aucune atrocité.

Temporiser et rester passif face à cette dictature assoiffée de sang, et les efforts déployés pour poursuivre la complaisance avec les mollahs, relève de la complicité dans des crimes qui font de plus en plus de victimes en Iran. L’exclusion de ce régime de la communauté internationale et le jugement de ses dirigeants pour crimes contre l’humanité, notamment l’exécution de 120.000 prisonniers politiques, s’avèrent nécessaires pour rester fidèle aux principes connus des droits humains, de la démocratie et de la justice.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 14 novembre 2012