jeudi, mars 28, 2024

Iran: 4100 protestations en un an

Iran: 4100 protestations en un anDurant l’année iranienne de 1384, une année de confrontation entre la population et les mollahs, 4 100 protestations ont eu lieu en Iran
182 exécutions, 63 journaux fermés et 7000 arrestations politiques l’an passé

CNRI – Selon un rapport de l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), Durant l’année iranienne 1384 (21 mars 2005 – 21 mars 2006), les villes en Iran ont été le théâtre de plus de 4 100 protestations, grèves et affrontements entre la population et les forces de la répression. Ces protestations touchent différents secteurs de la société, des employés de bureau aux étudiants et aux prisonniers politiques.

On compte au moins 1380 protestations ouvrières et 737 protestations étudiantes et du corps enseignant universitaire.

La poursuite et le développement des protestations interviennent dans un climat où 182 prisonniers ont été exécutés et 123 personnes condamnées à mort.  L’an dernier, 63 journaux ont été fermés, huit amputations effectuées, et des centaines de milliers de personnes arrêtées, dont 7000 pour motifs politiques. 

En 1384, les membres de la résistance iranienne emprisonnés et les autres prisonniers politiques ont mené un total de neuf semaines de grèves de la faim.

Durant cette période, les agents du régime ont effectué des descentes aux domiciles des chauffeurs de bus en grève de Téhéran pour y arrêter leurs femmes et leurs enfants afin de briser leur mouvement.  A Qom, le régime a détruit les mosquées et les centres des Derviches et procédé à de nombreuses arrestations.

On compte parmi les protestations des grèves de la faim des prisonniers politiques, des soulèvements dans les provinces du Kurdistan (nord-ouest) et du Khouzistan (sud-ouest), les manifestations du Festival du Feu lors des fêtes de fin d’année, des grèves, des sit-in, des routes bloquées par des travailleurs, la célébration de la Journée internationale des femmes au parc Laleh de Téhéran, les protestations des jeunes femmes devant les stades, et les manifestations après les rencontres sportives.
 
Dans de nombreuses émeutes, la population est descendue dans la rue, et n’a pas hésité à se battre contre les Forces de sécurité de l’Etat et la milice paramilitaire du Bassidj, le ministère des renseignements et les agents en civil. De nombreuses banques, bâtiments officiels du pouvoir, des centres de sécurité opérationnels et des bureaux du ministère des renseignements ont été visés par la colère populaire et détruit.

La montée en flêche et la poursuite des protestations, des soulèvements et des manifestations, reflètent clairement la colère et la haine des Iraniens vis-à-vis de la théocratie moyenâgeuse en place. Le peuple iranien est résolu à renverser ce régime inhumain dans sa totalité et à apporter un changement démocratique.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 26 mars 2006