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Impressionnant succès des Iraniennes dans les concours d’entrée universitaires

Impressionnant succès des Iraniennes dans les concours d’entrée universitairesMalgré la discrimination systématique dans la loi et la pratique, ainsi que les vastes privations sociales et la montée des pressions dans le milieu familial,  les Iraniennes ont remporté un succès impressionnant dans les concours d’entrée universitaires dans tout le pays.

Sur la base des résultats officiels, 61.3% des personnes acceptées aux concours cette année sont des femmes. Les femmes sont arrivées les premières dans trois des cinq domaines majeurs d’études, à savoir les sciences expérimentales et techniques, les mathématiques, et les arts. Dans les deux autres domaines, les langues étrangères et les sciences humaines, elles se classent dans les cinq premières places.

Sarvnaz Chitsaz, présidente de la commission des femmes du CNRI, a adressé ses félicitations aux Iraniennes pour ce succès impressionnant. Elle a rappelé que « les acquis des Iraniennes dans le domaine de l’éducation, est avant tout le résultat de leur dur travail et de leurs immenses efforts, particulièrement depuis qu’elles font face à des restrictions sérieuses dans le domaine de l’éducation et à d’énormes privations dans plusieurs parties du pays. » « Ces acquis n’ont rien à voir avec les opportunités ou les moyens que les mollahs auraient pu leur offrir dans le domaine de l’enseignement », a-t-elle ajouté.

Ce succès des Iraniennes intervient malgré le fait que les moyens, comme les enseignants, les classes et les manuels dans les établissements secondaires, spécialement dans les zones rurales, sont répartis de manière inégale et qu’un large pourcentage de jeunes filles sont forcées d’abandonner leurs études. 

La présidente de la commission des femmes du CNRI a souligné que malgré  la position élevée des femmes dans l’éducation supérieure, la plupart des diplômées ne trouvent pas d’emploi, et que le taux de chômage chez les femmes dépasse de loin celui des hommes. Selon des chiffres officiels, 40% des Iraniennes diplômées sont au chômage. Le chiffre pour les hommes se situe à 10,6%. Le chiffre véritable des femmes diplômées au chômage étant évidement bien plus élevé.

Commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 12 août 2005