CNRI – La commission des femmes du CNRI, appelle la communauté internationale à condamner la répression des femmes, à rompre les relations diplomatiques et à imposer des sanctions au régime des mollahs.
Les images du martyre de Neda Salehi Agha Soltan, une jeune femme abattue le 20 juin par des agents du régime, ont bouleversé le monde. Un de ses proches a déclaré : « L'objectif de Neda n’était ni M. Moussavi ni Ahmadinejad. Son objectif était son pays, et il était important pour elle de faire un pas dans cette voie (…) Neda n'a jamais été partisan de l'un ou de l'autre de ces deux groupes. Neda recherchait la liberté – la liberté pour tous. Elle a dit à de nombreuses reprises que ce serait vrai même si elle devait en perdre la vie et qu’une balle devait lui transpercer le cœur ; c’est exactement ce qu’une balle a fait. »
Alors que le monde pleure la perte de Neda, le régime inhumain et misogyne des mollahs a empêché la tenue d’une cérémonie en sa mémoire.
Les femmes et les filles jouent un rôle indispensable dans le soulèvement national du peuple iranien depuis qu'il a commencé il y a 10 jours. Leur présence active sur tous les fronts et leur rôle d'avant-garde dans la résistance aux attaques des forces de répression ont donné une impulsion et une âme au soulèvement du peuple. Malgré les brutalités des gardiens de la révolution et des forces répressives, et leurs incursions barbares dans les cités universitaires, les étudiantes ont fait preuve d’un niveau sans précédent de résistance. Les femmes n'ont jamais accepté le régime honni et misogyne des mollahs, et aujourd'hui elles se soulèvent courageusement contre lui.
Mme Sarvnaz Chitsaz, présidente de la Commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne, note que de nombreuses femmes et jeunes filles ont été battues, blessées, arrêtées et emmenées dans des salles de tortures secrètes et des centres de détention ces derniers jours. Elle a estimé que le silence et l’inaction de la communauté internationale face à ces crimes étaient absolument inacceptables. Elle a réaffirmé qu’il s’agissait d’un test pour la communauté internationale vis-à-vis de la dictature misogyne et médiévale des mollahs.
Elle appelé toutes les organisations et associations des droits des femmes et des droits humains à condamner ces crimes et la répression cruelle des jeunes, en particulier des femmes, en Iran. Elle appelle les gouvernements à rompre les liens diplomatiques avec le régime et à lui imposer des sanctions générales jusqu'à la fin totale de la répression.
Commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 23 juin 2009