
Samedi dernier, la section 74 du tribunal de la province de Téhéran avait aussi condamné à mort un autre jeune de 18 ans pour homicide. Il avait moins de 18 ans au moment des faits.
Le 20 juillet, le régime des mollahs avait pendu avec cruauté deux jeunes sur la place Edalat de la ville de Machad, pourtant l’un des deux était âgé de moins de 18 ans. Avant leur exécution, ils avaient chacun reçu 228 coups de fouet. Ils étaient âgés de 16 ans au moment des faits.
Selon le journal Keyhan, le 14 juillet, un jeune de 20 ans nommé Ali Safarpour-Rajabi, a été pendu en public à Poldokhtar pour avoir tué un pasdaran. Il avait 16 ans au moment des faits et avait été incarcéré depuis.
Les exécutions publiques, y compris d’adolescents, se multiplient alors que l’Union Européenne refuse depuis trois ans de présenter à la commission des droits de l’Homme, des résolutions condamnant les violations des droits de l’homme en Iran. L’UE mène à la place un « dialogue des droits de l’homme » avec les mollahs. Les exécutions des adolescents sont le résultat de cette politique de dialogue honteux de l’UE avec le régime de Téhéran.
Le Conseil national de la Résistance iranienne souligne que ces exécutions sont en violation de la Déclaration universelle des droits de l’homme et des conventions internationales. Le CNRI appelle à l’arrêt du « dialogue des droits de l’homme » avec les bourreaux au pouvoir en Iran et demande une condamnation internationale du régime des mollahs et la désignation par la commission des droits de l’Homme de l’ONU d’un rapporteur spécial pour surveiller la situation en Iran.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 23 août 2005
Le 23 août 2005