vendredi, mars 29, 2024
AccueilCommuniqués CNRICommuniqués CNRI :Droits humainsIran : plus de 44.800 décès dus au Covid-19 dans 323 villes

Iran : plus de 44.800 décès dus au Covid-19 dans 323 villes

Sur 52.750 cas positifs admis dans seulement cinq des 138 hôpitaux de la province de Téhéran, 1501 sont décédés

L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) a annoncé dans l’après-midi du 27 mai que le nombre de décès surs au Covid-19 dans 323 villes d’Iran dépasse les 44.800. Le nombre de victimes dans les provinces de Qom est de 3470, de Khouzistan 3495, d’Azerbaïdjan de l’est 1610, de Sistan-Baloutchistan de 1420, de Lorestan 1405 et d’Azerbaïdjan de l’ouest 1280.

À Téhéran, le nombre de décès est certainement supérieur à 7300. Du 19 février au 25 mai, cinq des 138 hôpitaux de la province de Téhéran acceptant des cas positifs, ont reçu 52 570 malades du Covid-19, dont 1501 sont décédés : l’hôpital Imam Hussein avec 25 000 malades et 779 décès ; l’hôpital Shohadaye Gomnam de la place Khorassan avec 11.750 maldes et 291 décès ; l’hôpital de Modaresse avec 11 650 malades et 251 décès ; l’hôpital Taleghani avec 1170 maldes et 85 décès et l’hôpital Sajjad de Chahriar-Téhéran avec 3000 malades et au moins 95 décès. Ces chiffres terribles interviennent alors qu’hier le gouverneur de la province de Téhéran a déclaré : « la moyenne des décès du Covid-19 dans le pays est de 8,5% et dans la province de Téhéran de 3,5%.» (Agence ILNA, 26 mai)

Dans une situation où de nombreux responsables du régime se plaignent ouvertement du manque de lits, de personnels soignants et d’équipements médicaux, Rohani n’a pas hésité à dire aujourd’hui : « Dans l’affaire du coronavirus, l’Iran est sur la liste des pays qui ont réussi dans la lutte contre ce virus dangereux (…) Dans cette grave épidémie, nous n’avons eu aucun souci pour les lits d’hôpital, aucun souci pour les lits spéciaux et les soins intensifs, et aucun souci pour les unités de respiration artificielle. »

Selon l’agence Mehr, le vice-président de la faculté des sciences médicales de Dezfoul, évoquant les 60 membres du personnel du Grand Hôpital de cette ville contaminés par le Covid-19, a déclaré hier : « le personnel soignant est soumis à une pression intense. Après Ahwaz, la ville de Dezfoul a le plus grand nombre de cas positifs de la province du Khouzistan. »

Dans la province du Khouzistan, Alireza Afshar, le représentant spécial du ministre de la Santé a estimé que la réouverture des centres de services publics et des bazars ainsi que le retour à la vie normale des gens était la cause principale de la nouvelle vague du virus dans cette province après le 11 avril. « À partir du 23 avril, a-t-il ajouté, nous avons soudain remarqué l’augmentation du nombre de malades dans la province, et à partir du 4 mai, ce nombre a augmenté à un point tel que le Khouzistan, après Téhéran, a enregistré de nouveaux cas d’infection. » (Quotidien Iran, 27 mai)

Selon l’agence Fars aujourd’hui, le président de la faculté de sciences médicales de Qom a déclaré : « dans la province de Qom, nous sommes au stade de la gestion et du contrôle de la maladie du Covid-19 et nous ne sommes pas encore arrivés au stade de la maitriser. »

Le Dr Massoud Mardani, membre du comité de lutte contre les maladies contagieuses du ministère de la Santé a déclaré à l’agence Irna aujourd’hui : « parmi les cas positifs qui consultent à l’hôpital, 12% meurent » et « 50% des malades du coronavirus en soins intensifs décèdent. »

Le quotidien Sharq a écrit hier que le directeur des relations publiques de la faculté des sciences médicales de Machad avait déclaré : « Machad est à nouveau dans le rouge de l’épidémie. Alors que Machad s’approchait de la situation blanche, elle est de nouveau dans le rouge depuis hier. »

A Bandar-Abbas, rapporte l’agence ISNA ce 27 mai, le président de la faculté des sciences médicales a déclaré : « Si l’épidémie actuelle se poursuit en Hormozgan, il est possible d’interdire les activités dans certains cengtres. Actuellement, 28 patients sont en soins intensifs. »

Un membre du centre national de lutte contre le coronavirus à Téhéran a déclaré à l’agence Irna du 26 mai que vu « qu’actuellement, l’épidémie de Covid-19 est en augmentation dans 10 provinces, la réouverture des entreprises à haut risque (…) sur la base d’indicateurs épidémiologiques, est très dangereuse et nullement défendable. »

Alors que les responsables et experts du régime parlent de l’augmentation de cas positifs et de décès à Boushehr, le chef de la police de cette ville a annoncé des mesures répressives pour garder secrets les vrais chiffres et a déclaré à l’agence Fars du 27 mai : « 75 opérateurs de canaux et de sites qui avaient publié de fausses nouvelles sur le coronavirus dans le cyberespace ont reçu les avertissements nécessaires de la cyberpolice de Bouchehr. Grâce aux efforts des cyberpoliciers de Bouchehr, 30 personnes ayant propagé des rumeurs ont été identifiées et déférées au parquet du cyberespace de la province de Bouchehr. La cyberpolice travaille 24 heures sur 24 pour surveiller les sites et le cyberespace avec des équipes de surveillance. »

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 27 mai 2020