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Iran : Exécution criminelle de quatre prisonniers politiques à la prison Sepidar d’Ahwaz

Appel international à une action immédiate pour sauver les condamnés à mort, en particulier les prisonniers politiques

Le régime religieux inhumain en Iran a pendu dimanche matin Jassim Heydari, Ali Khosraji, Hossein Silavi et Nasser Khafajian, prisonniers politiques d’origine arabe, à la prison Sepidar d’Ahwaz dans un crime brutal, malgré les nombreuses protestations internationales.

Ali Khosraji, 29 ans, Jassem Heydari, 31 ans, Hossein Silavi, 33 ans, et Nasser Khafajian, Iraniens arabes du Khouzistan, ont été condamnés à mort par le tribunal contre-révolutionnaire d’Ahwaz pour guerre contre l’humanité. Ces verdicts criminels ont ensuite été confirmées par la Cour suprême des mollahs.

Les quatre détenus ont été transférés à l’isolement pendant l’émeute de mars 2020 à la prison de Sheiban. Ali Khosraji, Hossein Silavi et Jassem Heydari avait entamé une grève de la faim le 23 janvier 2021 pour protester contre l’interdiction de visites et les mauvais traitements infligés par les gardiens de prison.

Le régime criminel des mollahs, cerné par des crises internes et externes incurables et incapable de faire face à l’escalade des manifestations et des soulèvements populaires, y compris au Sistan-Baloutchistan, a trouvé comme seule issue d’augmenter la répression, la torture et les exécutions.

La Résistance iranienne condamne fermement les exécutions criminelles de ces prisonniers politiques. Elle appelle de nouveau le Conseil de sécurité, le Secrétaire général, le Haut-Commissaire et le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, ainsi que l’Union européenne, à prendre des mesures immédiates pour sauver les condamnés à mort, en particulier les prisonniers politiques. Elle appelle à envoyer une mission internationale d’enquête inspecter les prisons iraniennes et à y rencontrer les prisonniers. Il faut renvoyer le dossier des violations des droits humains en Iran devant le Conseil de sécurité de l’ONU, et les dirigeants du régime doivent être traduits en justice pour quatre décennies de crimes contre l’humanité.

 

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 1er mars 2021