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Des valises de billets des pasdarans de Téhéran pour Damas via l’ambassade d’Iran

Khamenei : la Syrie est plus importante que l’Irak ou le Liban, c’est la ligne avancée du front, il faut la soutenir par tous les moyens et accepter les risques pour la sauver

CNRI – Selon des rapports reçus de l’intérieur du Corps des gardiens de la révolution (les pasdaran), le régime des mollahs finance une partie de la répression et de la tuerie en Syrie pour aider le dictateur de ce pays en envoyant de l’argent liquide. Une partie de ces fonds est acheminée par des gardiens de la révolution qui sont envoyés en mission avec des valises de billets. Ces valises sont fournies aux pasdaran à l’aéroport de Téhéran et sont récupérées à l’aéroport de Damas avant d’être remises à l’ambassade d’Iran au général Razi Moussavi, officier supérieur des pasdaran.

 

L’autre moyen du régime d’apporter l’argent nécessaire à l’effort de répression en Syrie, est un organe d’exportation du terrorisme qui fonctionne sous la couverture du « comité d’aide de Khomeiny » et dispose de bureaux en Syrie et au Liban. Ce comité a récemment obtenu une énorme quantité d’argent liquide pour la mettre à la disposition des membres du Hezbollah et de ses agents au Liban et en Syrie, recrutés pour défendre le régime d’Assad.

Actuellement près d’un millier de ces mercenaires composés du Hezbollah et d’autres agents du régime iranien sont installés dans le quartier de Zeynabieh à Damas et le protègent. Avant que le quartier ne tombe aux mains de l’armée libre syrienne, le régime de Téhéran à l’intention d’en évacuer la population sunnite pour la remplacer pas des forces liées au régime et fidèles à Assad.

En plus du millier de mercenaires du régime iranien, 650 de ses agents qui se font passer pour des étudiants en théologie du séminaire Al-Mostafa de Zeynabieh, participent à la défense du quartier. Un mollah nommé Biniaz lié aux pasdaran et au Hezbollah a été récemment placé à la tête de ce séminaire.

Lors d’une réunion interne, Ali Khamenei, le guide suprême du régime iranien, a déclaré que « pour sauver la Syrie et Bechar Assad il faut prendre des risques. Il a ajouté que la Syrie constitue la ligne avancée du front et la poursuite de la résistance dépend du maintien de Bachar Assad. C’est pourquoi il faut le soutenir par tous les moyens. Pour l’Iran dans les conditions actuelles, la Syrie et plus important que l’Irak, le Liban, l’Inde, l’Afghanistan et le Pakistan ».

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 19 novembre 2012