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Sur ordre de l’Ambassade du régime iranien à Bagdad: Depuis trois semaines, le Comité pour la répression d’Achraf refuse de rendre le corps de Mme Mehrsefat, décédée à Bagdad

Occupation d’Achraf – n°148

CNRI – Mme Zahra Mehrsefat, membre du Conseil national de la Résistance iranienne et membre du Conseil de la direction de l’OMPI, une personnalité riche de 30 années lutte aux cotés cette organisation, est décédée le 21 septembre à l’hôpital Al-Mukhtar, après deux opérations chirurgicales sur son cœur.

Mme Mehrsefat, 55ans, souffrait d’insuffisances cardiaques depuis 1980, et elle avait déjà subi des opérations, notamment une opération de greffe d’artère. Son état de santé s’était aggravé au cours de ces deux dernières années, où le blocus imposé au camp d’Achraf était assorti de privation de médicaments et d’accès aux soins médicaux. Le Comité de la répression d’Achraf au sein du bureau du premier ministre irakien avait à maintes reprises empêché la malade d’avoir recours aux hôpitaux spécialisés.

Mme Maryam Radjavi, la Présidente élue de la Résistance iranienne, était intervenue pour demander le transfert de Mme Mehrsefat en Europe, afin de pouvoir suivre un traitement médical adéquat. Mme Radjavi a exprimé sa vive émotion à la disparition de Mme Mehrsefat, après avoir présenté ses condoléances à la famille et aux proches de la défunte.

« Si Zahra avait bénéficié d’un libre accès aux soins médicaux ou si elle avait été transférée en Europe, elle serait certainement encore parmi nous », a déploré la dirigeante de la Résistance.

Cette femme courageuse a décédé dans la matinée de mercredi 21 septembre. Cependant, malgré tous les recours des habitants du camp d’Achraf, et même après avoir eu recours aux autorités onusiennes, le gouvernement Maliki refuse de restituer le corps de la défunte. Il s’agit d’un complot fomenté en commun avec l’ambassade du régime des mollahs à Bagdad pour harceler d’avantage les habitants d’Achraf.

Les médecins de l’hôpital Al-Mukhtar ont signé le jour-même du 21 septembre, le certificat du décès de Mme Mehrsefat. Mais les autorités irakiennes qui sont sous les ordres du Comité de répression d’Achraf du bureau du premier ministre irakien, ont transféré son corps à l’hôpital de Baquba, sous prétexte de suivre la procédure légale en vue de signer l’autorisation d’inhumer.

Cette mesure a été prise, malgré le fait qu’après la signature du certificat du décès, l’officier de police qui avait escorté d’urgence la malade, d’Achraf à l’hôpital, avait fait une déposition auprès du Juge qui avait signé l’autorisation d’inhumer.

Même si le juge avait décidé le recours à une autopsie, selon la loi celle-ci aurait dû avoir lieu dans les deux jours qui ont suivi le décès. La procédure légale ne devrait en tout cas pas dépasser les deux ou trois jours qui ont suivi le décès.

Cependant, envers et contre toutes les règles sociales et toutes les traditions islamiques, et malgré les appels quotidiens des proches de la défunte et du conseiller juridique des habitants du camp d’Achraf à la station de police, le corps de Mme Mehrsefat n’a été ramené à l’hôpital « Iraq-Il-Jadid », à l’entrée d’Achraf, que le 9 octobre. Les forces irakiennes allaient finalement rendre le corps aux proches et au conseiller juridique qui s’étaient rendus pour cela à leur siège, que soudain, par un coup de fil du Comité de la répression d’Achraf, ce dernier a ordonné le retour du cadavre à l’hôpital de Baquba, sous prétexte que la défunte n’avait pas de proche famille à Achraf.

Les investigations effectuées par la suite ont montré que l’ambassade des mollahs à Bagdad est intervenue pour exiger que le corps de la défunte soit transféré en Iran, où se trouve sa proche famille.

Mme Radjavi a vivement appelé les autorités américaines et celles des Nations Unies d’intervenir auprès du gouvernement irakien pour que celui-ci restitue le cadavre pris en otage,  à ses proches et amis dans le camp d’Achraf.
   
Secrétariat du Conseil national de la résistance iranienne
13 octobre 2011