CNRI – Jeudi 23 septembre au matin, les forces irakiennes, sur ordre du comité de répression d’Achraf, ont empêché les traducteurs de quatre malades atteints du cancer de les accompagner à une consultation spécialisée dans un hôpital de Bagdad. Aucun de ces malades ne parlant arabe ou anglais, ils ont été contraints d’annuler ce rendez-vous pris de longue date. Toutes les démarches nécessaires de coordination pour le départ et le retour des malades accompagnés de leurs traducteurs avaient été accomplies depuis une semaine par le directeur de la clinique d’Achraf. Les 21 et 22 septembre, les résidents avaient finalisé en détail ce déplacement avec le directeur de l’hôpital. Mais soudain la veille, le directeur a appelé pour annoncer que sur ordre du comité de répression, les malades ne pouvaient être accompagnés de leurs traducteurs.
Dans une autre démarche inhumaine le 20 septembre, les forces irakiennes ont annulé le rendez-vous de deux Achrafiens qui étaient allés se faire opérer des yeux à Bagdad. Ils les ont renvoyés à Achraf sans la moindre explication, ni même le moindre soin. Ce rendez-vous avait été pris depuis des mois. Il faut rappeler que ce sont les Achrafiens qui assurent les frais de tous ces déplacements et soins médicaux.
Soulignant à nouveau que le blocus inhumain d’Achraf et les obstacles mis aux consultations médicales des Achrafiens dans divers points d’Irak a aggravé ou rendu incurable l’état de santé des malades, la Résistance iranienne appelle le Secrétaire général de l’ONU, son représentant spécial en Irak, le Haut commissaire des droits de l’homme et les rapporteurs spéciaux sur la santé, ainsi que les autres organes concernés d’intervenir de toute urgence pour faire lever toutes les restrictions empêchant les Achrafiens de se faire soigner et d’accéder aux hôpitaux et aux spécialistes.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 23 septembre 2010