mercredi, mars 19, 2025
AccueilActualitésActualités: Terrorisme & intégrismeLes tentatives désespérées du régime iranien pour déstabiliser la Syrie

Les tentatives désespérées du régime iranien pour déstabiliser la Syrie

Les tentatives désespérées du régime iranien pour déstabiliser la Syrie

Alors que le nouveau gouvernement syrien s’apprête à écraser les derniers vestiges de la dictature de Bachar al-Assad, le régime iranien, principal État soutenant le terrorisme dans le monde, a été pris en flagrant délit d’orchestration de violences à Lattaquié et Tartous. Le régime de Téhéran apporte un soutien direct aux loyalistes d’Assad dans une tentative désespérée de déstabiliser la Syrie, de faire dérailler son nouveau leadership et de maintenir son emprise sur la région.

Les autorités syriennes ont accusé le régime iranien de financer et de diriger les forces restantes d’Assad, qui ont lancé de violentes attaques contre les forces de sécurité dans l’ouest de la Syrie. « Ce chaos a été systématiquement orchestré avec le soutien direct d’éléments liés à l’Iran », a déclaré Ali Al-Rifai, directeur des relations publiques au ministère syrien de l’Information. Il a confirmé que les forces gouvernementales ont largement repris le contrôle des principales provinces côtières, mais continuent de traquer et d’éliminer les insurgés soutenus par le régime en Iran.

Les médias contrôlés par l’État iranien sont passés à la vitesse supérieure, diffusant une désinformation flagrante pour blanchir leur rôle dans l’incitation à la violence. Les médias d’État iraniens, y compris ceux directement affiliés au Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC), présentent les loyalistes d’Assad comme une soi-disant « Résistance populaire » luttant contre le gouvernement syrien.

L’agence de presse Fars, liée au CGRI, a présenté les violents affrontements de Lattaquié et de Tartous comme des batailles entre « la résistance syrienne » et des « rebelles », tentant de masquer l’implication de Téhéran derrière un récit fabriqué de toutes pièces d’un soulèvement interne. Pendant ce temps, l’agence de presse Tasnim du régime a affirmé que « les forces du gouvernement Jolani » (une référence à Hay’at Tahrir al-Sham, HTS) avaient « marché vers Lattaquié » pour affronter la soi-disant « Résistance populaire ».

Plus révélateur encore, les médias affiliés au CGRI, comme l’agence de presse Mizan et la télévision d’État iranienne, ont directement fait écho à cette propagande, décrivant les milices loyalistes d’Assad comme des combattants héroïques tout en diabolisant les forces de sécurité syriennes. Le message du CGRI est on ne peut plus clair : Téhéran ne se contente pas de soutenir les restes d’Assad, mais cherche activement à délégitimer le nouveau gouvernement syrien.

En réponse à l’insurrection soutenue par l’Iran, le président syrien Ahmed Al-Sharaa a lancé un avertissement ferme aux loyalistes d’Assad, exigeant leur reddition. « Les vestiges de l’ancien régime tentent de déstabiliser la Syrie et de tester la résilience d’une ‘nouvelle Syrie’ – une Syrie qu’ils ne reconnaissent plus », a-t-il déclaré, soulignant que le gouvernement ne tolérerait pas la subversion soutenue par l’étranger. Il a mis en garde les forces de sécurité contre un recours excessif à la force, mais a réaffirmé que « les armes doivent rester uniquement entre les mains de l’État ».

Entre-temps, le chef des services de renseignements syriens, Anas Khattab, a révélé que des responsables militaires et sécuritaires exilés de l’ère Assad – dont beaucoup ont fui à l’étranger – ont joué un rôle direct dans l’orchestration des récentes violences, avec le soutien total de Téhéran. « Ces personnalités ont reçu le soutien direct d’individus liés à l’Iran qui sont maintenant des fugitifs internationaux », a-t-il déclaré, confirmant que ces agents coordonnaient des attaques contre les forces de sécurité syriennes et les institutions gouvernementales.

Malgré les efforts constants de Téhéran pour attiser l’instabilité, le régime iranien fait face à une résistance croissante dans toute la région. En Syrie, des manifestations généralisées ont éclaté dans les principales villes, notamment à Damas, Alep et Deir ez-Zor, les manifestants réclamant le retrait de toutes les milices soutenues par l’étranger, en particulier celles qui sont proches du régime iranien.

Ces derniers développements soulignent les tentatives désespérées du régime iranien de maintenir son emprise régionale au milieu d’une série de pertes stratégiques. Alors que son influence s’affaiblit en Irak, au Liban et au Yémen, le régime clérical se démène pour garder le contrôle de la Syrie. Cependant, ses efforts semblent de plus en plus vains, car l’opposition croissante des populations locales signale un rejet des politiques interventionnistes de Téhéran.

Alors que le régime iranien continue de faire valoir son discours et de financer des groupes armés, sa capacité à dicter les affaires régionales diminue rapidement. Les événements qui se déroulent en Syrie reflètent une tendance plus large : l’emprise du régime clérical sur ses mandataires se relâche et ses ambitions d’influence régionale sont remises en question comme jamais auparavant.