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L’ancien ministre du CGRI admet des assassinats et du terrorisme dans le monde entier dans une confession effrayante

L'ancien ministre du CGRI admet des assassinats et du terrorisme dans le monde entier dans une confession effrayante
Le 8 mars 2025, le journal d’État Dideban Iran a publié une interview de l’ancien ministre du CGRI Mohsen Rafiqdoust, dans laquelle il a ouvertement admis avoir orchestré des assassinats extraterritoriaux

Dans un aveu choquant, Mohsen Rafiqdoust, l’ancien ministre du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) et ancien chef de la Fondation Mostazafan, a ouvertement avoué son rôle direct dans l’orchestration d’assassinats et d’opérations terroristes dans le monde entier. Dans une interview publiée le 8 mars, Rafiqdoust a reconnu avoir personnellement ordonné l’assassinat de personnalités de l’opposition à l’étranger et coordonné des actes de terrorisme pour le compte du régime iranien.

Ses propos, qui viennent renforcer les preuves présentées depuis des années par les opposants iraniens sur le réseau terroriste international du régime, confirment que Téhéran a systématiquement déployé des tueurs à gages et des mercenaires pour éliminer les dissidents. « Les séparatistes basques en Espagne ont perpétré ces assassinats pour nous. Nous leur avons fourni de l’argent et ils ont exécuté les opérations », a-t-il admis, révélant comment le régime a sous-traité des assassinats politiques à des mandataires terroristes tout en maintenant un déni plausible.

Rafiqdoust s’est vanté de l’implication directe de l’Iran dans les meurtres de Shapour Bakhtiar, Gholam-Ali Oveissi, Shahriar Shafiq et Fereydoun Farrokhzad, entre autres. Il a également détaillé la manière dont le régime a menacé les gouvernements occidentaux pour obtenir la libération de ses terroristes, décrivant comment il a personnellement fait chanter le ministre français des Affaires étrangères pour qu’il libère Anis Naccache, l’assassin raté de Bakhtiar. « Je leur ai dit que s’il n’était pas libéré dans deux semaines, ils devraient s’attendre à un attentat à la bombe contre l’ambassade ou à un détournement d’avion. Ils ne devraient pas se plaindre quand cela se produira », a admis Rafiqdoust, mettant à nu l’histoire du régime en matière de prise d’otages et de diplomatie terroriste.

Ces aveux concordent avec ses déclarations précédentes sur l’implication du CGRI dans la crise des otages de l’ambassade américaine en 1979, que le régime a longtemps cherché à minimiser comme un acte spontané mené par des étudiants. Dans une précédente interview du 16 août 2023, Rafiqdoust a révélé qu’il avait personnellement fourni un soutien logistique pour la prise d’otages de l’ambassade et qu’il avait été informé à l’avance du plan par des responsables de haut rang. Cette révélation efface le faux récit selon lequel la prise de pouvoir était indépendante de la direction du régime, prouvant une fois de plus qu’il s’agissait d’un acte d’agression orchestré pour consolider le pouvoir de Khomeini et jeter les bases de la politique de prise d’otages.

En 1991, Mohsen Rafighdoost a ouvertement admis le rôle du régime iranien dans les attaques contre les forces américaines, en particulier l’attentat de Beyrouth en 1983. Il a déclaré : « Dans la victoire de la révolution au Liban et dans de nombreux autres endroits du monde, l’Amérique a ressenti la piqûre de notre coup. Elle sait que les explosifs combinés à l’idéologie, qui ont envoyé 400 Marines américains en enfer en une seule frappe, venaient d’Iran. Le TNT et l’idéologie provenaient tous deux d’Iran. C’est très clair pour l’Amérique, c’est pourquoi elle est maintenant impuissante dans le golfe Persique. » (Resalat Daily, 20 juillet 1991).

Un régime qui prospère grâce au terrorisme
Les aveux éhontés de Rafiqdoust ne sont pas le fruit d’un regret ou d’un repentir, mais d’une tentative d’intimidation calculée visant à rappeler au monde que le régime iranien a une longue tradition d’élimination d’opposants et qu’il continuera à le faire. Ses remarques viennent confirmer les innombrables révélations du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) : le régime iranien est bâti sur le terrorisme systématique, les assassinats et la diplomatie des otages.

Des décennies d’enquêtes, de rapports de renseignement et de révélations de la Résistance iranienne ont démontré à quel point l’appareil terroriste du régime s’étend au monde entier. Le régime clérical a prouvé à maintes reprises qu’il n’est pas seulement un État voyou, mais une entreprise criminelle qui opère en toute impunité à l’échelle internationale.

Un test pour la communauté internationale
L’importance de ces remarques ne peut être surestimée. Le régime iranien ne cache plus ses crimes, il les affiche. Les aveux de Rafiqdoust ne sont pas seulement les divagations d’un fonctionnaire à la retraite ; ils reflètent la politique de terrorisme d’État soutenue par Téhéran. Ce n’est pas de l’histoire, c’est une campagne de terreur systématique et continue, renforcée par des décennies d’inaction internationale.

Une posture aussi éhontée exige une action féroce et immédiate. Le temps des condamnations modérées et des sanctions symboliques est révolu. Le monde doit prendre des mesures décisives pour démanteler le terrorisme d’État. Le régime iranien doit mettre un terme à son réseau terroriste mondial, demander des comptes à ses responsables et prendre des mesures punitives sévères contre ses dirigeants.

L’inaction ne fera qu’enhardir le régime, alimenter davantage d’assassinats, de prises d’otages et d’attentats à la bombe, et envoyer le message que la théocratie au pouvoir en Iran peut assassiner en toute impunité. Il est temps que la communauté internationale mette un terme au règne de terreur du régime clérical – avant que sa prochaine victime ne soit démasquée.