jeudi, mars 28, 2024
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Iran : Un autre commandant des Pasdaran tué en Syrie

Iran : Un autre commandant des Pasdaran tué en Syrie

Dans la dernière série de victimes du régime iranien, un autre haut commandant des Pasdaran a été tué en Syrie. Le commandant Pasdaran Saied Sayyah-Taheri a été tué mercredi, selon l’agence de presse Tasnim News, affiliée à la Force terroriste Qods du régime iranien.

Sayyah-Taheri, qui avait été impliqué dans le meurtre de Syriens, avait effectué quatre visites de missions en Syrie, selon le rapport.

Sayyah-Taheri a également été impliqué dans la répression de manifestations kurdes et de militants politiques pendant les soulèvements de 1982.

Le commandant en chef des Pasdaran a participé à la guerre de 8 ans avec l’Irak, où il a commandé un certain nombre de bataillons.

Les forces du régime iranien en Syrie, comprenant les Pasdaran, Bassidj et des groupes de mercenaires en provenance d’Afghanistan et du Pakistan, ont subi de nombreuses pertes en combattant pour Bachar al-Assad.

Le Major-général Mohammad Ali Jafari, chef des Pasdaran, a déclaré lors de la cérémonie d’enterrement de l’un des commandants de régime en Syrie, que « le développement de Daech et des takfiri, ainsi que les événements des dernières années, constituent tous des préparatifs pour la venue du Sauveur. Une conséquence positive de cela est la formation de près de 200 000 jeunes, forces armées, en Syrie, en Irak, en Afghanistan, au Pakistan et au Yémen » (Agence de presse Fars News, affiliée aux Pasdaran – 12 janvier).

Ces affirmations du commandant des Pasdaran visaient à couvrir les défaites consécutives du régime iranien en Syrie, et à consoler le moral faible des Pasdaran.

Ainsi, d’une part, le commandant des Pasdaran reconnaît le bellicisme du régime iranien dans la région et l’ingérence lourde et profonde des Pasdaran en Irak, en Syrie, en Yémen et dans d’autres pays, et d’autre part il emploie une démagogie et un discours inversé, et reconnaît le fait que le califat sinistre du velayat-e faqih à Téhéran a un énorme avantage stratégique dans l’existence de Daech, et qu’il est de leur côté.