Le Moyen-Orient est plongé dans la tourmente et la communauté internationale se démène pour trouver une solution. Au milieu de ce chaos, une solution potentielle pourrait être plus proche que nous ne le pensons. Depuis que le conflit a éclaté à Gaza, diverses théories ont fait surface concernant ses origines et ses solutions possibles. Malgré des efforts sincères pour mettre fin à la guerre, de nombreux hommes politiques proposent une approche plus directe pour mettre fin au terrorisme : cibler la source.
Depuis des décennies, le monde souffre du fondamentalisme islamique. Des millions de personnes ont été victimes de ce qui a commencé en Iran en 1979, lorsque des fanatiques, dirigés par Ruhollah Khomeini, ont détourné une révolution véritablement démocratique qui visait « l’indépendance, la liberté et une république ».
Peu après avoir pris le pouvoir en Iran, la tyrannie religieuse a commencé sa frénésie meurtrière sous la bannière de « l’Islam ». Des dizaines de milliers de civils innocents et de dissidents, pour la plupart des musulmans chiites, ont été envoyés à la potence par les dirigeants qui se disent le « Pôle du monde islamique ».
Pourtant, les pays occidentaux ont fermé les yeux sur les souffrances du peuple iranien et sur sa lutte pour la liberté et la démocratie. Pour plaire davantage aux ayatollahs, les démocraties occidentales ont entravé le mouvement de la Résistance iranienne pendant des années par de nombreux moyens, gênant ainsi le processus de changement de régime en Iran par son peuple et son opposition.
Parallèlement aux violations des droits humains, la théocratie iranienne a exporté le terrorisme, l’utilisant comme un outil pour réprimer la dissidence. La tristement célèbre citation « La route vers Jérusalem passe par Karbala » a déclenché la guerre Iran-Irak qui a duré huit ans, servant d’écran de fumée aux crises intérieures. Même après un cessez-le-feu, Téhéran a maintenu sa position agressive par divers moyens, soutenant directement et indirectement le terrorisme dans la région.
Téhéran a été contraint d’accepter un cessez-le-feu avec l’Irak, en raison de pressions nationales et internationales, mais il n’a jamais cédé à son aventurisme. Fidèles à l’héritage de Khomeiny, ses successeurs ont continué à exporter le terrorisme à la fois directement par l’intermédiaire des Gardiens de la révolution et de leurs forces extraterritoriales, la Force Qods, et indirectement par l’intermédiaire de nombreux groupes mandataires affidés dans la région.
Alors que le régime iranien a jusqu’à présent esquivé les conséquences de son implication dans la guerre actuelle dans la région et tenté de rejeter toute responsabilité, certains responsables ont reconnu son rôle d’épicentre du terrorisme.
Quelques jours avant l’anniversaire de la mort de Qassem Soleimani, le commandant éliminé de la Force Qods, le porte-parole du CGRI, Ramezan Sharif, a affirmé que l’attaque du 7 octobre était « l’une des représailles de l’Axe de la Résistance » contre le soi-disant «martyre de Qassem Soleimani. Le 4 janvier, Ahmad Alamolhoda, le représentant du guide suprême du régime Ali Khamenei dans la province du Khorasan, a affirmé que « Soleimani avait planifié et supervisé la construction de tunnels souterrains à Gaza ».
Il n’est pas nécessaire de regarder dans l’obscurité pour voir que la « tête du serpent » est à Téhéran. Face à une société explosive, le régime iranien en crise a besoin de sang et de crises pour maintenir son emprise sur le pouvoir. En 1988, lorsque Khomeiny accepta le cessez-le-feu avec l’Irak, ou ce qu’il considérait comme le « calice du poison », il ordonna le massacre de 30 000 prisonniers politiques, pour la plupart membres et partisans du principal groupe d’opposition iranien, les Moudjahiddines-e-Khalq ( MEK ou OMPI).
Parallèlement à ses activités terroristes dans la région, Téhéran a encore accru ses violations des droits humains. Selon les rapports recensés par la Résistance iranienne, il y a eu au moins 864 exécutions en Iran en 2023. Qu’attendre d’autre d’un régime qui a pour président Ebrahim Raïssi, l’un des principaux auteurs du massacre de 1988 ?
Une stratégie efficace pour mettre fin à l’effusion de sang consiste à cibler la tête du serpent en Iran et à dissuader les mollahs bellicistes. Pour y parvenir, la communauté mondiale doit :
Mettre entièrement le CGRI sur une liste noire et augmenter les sanctions contre le régime pour ses activités terroristes.
Soutenir l’aspiration du peuple iranien à une république laïque et non nucléaire.
Tenir le régime responsable de quatre décennies de crimes contre l’humanité, en poursuivant des individus clés comme Raïssi et Khamenei pour leur rôle dans le massacre de 1988 et les exécutions ultérieures.
Comme le dit Dietrich Bonhoeffer, pasteur luthérien allemand, théologien et dissident anti-nazi : « Le silence face au mal est en soi un mal : ne pas parler, c’est parler. Ne pas agir, c’est agir. »