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Stagflation dans l’économie iranienne

Stagflation dans l’économie iranienne

CNRI – Dans un éditorial le lundi 13 juin, le journal Resalât a reconnu la mauvaise situation économique du régime iranien. Se référant à la fermeture des usines et unités de fabrication, le journal a écrit : « La fermeture de l’usine ARJ après 60 ans de travail économique a tiré la sonnette d’alarme dans l’environnement des entreprises.

Chaque jour des dizaines de mauvaises nouvelles sont publiées en ce qui concerne la fermeture des unités de production. Plus de 7000 unités de production dans les villes industrielles ont récemment été fermées. La cherté a fait s’accroître les préoccupations. »

Reconnaissant le fait que l’économie iranienne est aujourd’hui en stagflation, le journal a écrit : « Les indices indiquent une mauvaise situation des affaires. La stagflation signifie que les prix montent, et que le taux de chômage augmente parallèlement. Les données statistiques officielles du pays confirment le phénomène. Une collecte d’éléments de preuve montre que l’économie iranienne a été en stagflation depuis 2011 et que cette situation a été exacerbée depuis 2012. »

Concernant les politiques économiques du gouvernement du mollah Hassan Rohani, le journal a écrit : « Les politiques économiques du gouvernement ont augmenté le taux d’inflation et détruit l’environnement commercial. Le classement de l’Iran en ce qui concerne la facilité à faire des affaires ne fait qu’empirer chaque année. »

« La production est très couteuse et non rentable actuellement, et plus important, elle est devenue non concurrentielle. Naturellement, ce processus réduit la croissance économique. L’Iran est classé 140e en termes de faillite et de cessation de l’activité commerciale. L’année dernière, le chiffre était de 137.»

Ces données sont apparues en dépit du fait que Rohani, le président du régime, a promis lors de sa campagne électorale d’améliorer la situation économique du pays en l’espace de 100 jours.

« La liberté économique est l’un des indicateurs d’un environnement commercial amélioré. Les statistiques montrent que notre situation n’est pas appropriée dans ce domaine. Le classement de la liberté économique a été abandonné en 2014, » a écrit le journal. « Quand vous parlez à chacun des entrepreneurs, ils disent nous ne sommes pas protégés, nos impôts sont injustes, le marché stagne, il n’y a pas de surveillance des courtiers, les crédits bancaires nous ont réduit à néant, nous ne pouvons concurrencer la contrebande, et les importations excessives ont faussé toutes les équations. Ils disent que les lois sont appliquées selon le goût et qu’il y a de la discrimination et de l’injustice. Le chantage et le pot de vin des responsables du gouvernement ne laissent aucune vigueur à la production, » a poursuivi l’article.

« Un manque de protection juridique et un manque de sécurité juridique, un manque de coopération des agences gouvernementales dans la fourniture des installations, et l’obstruction dans l’obtention des licences sont parmi les obstacles à l’amélioration des affaires en Iran et le gouvernement n’a pas encore réussi à éliminer les obstacles auxquels les producteurs sont confrontés. »