vendredi, mars 29, 2024
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Nouvelles mesures de transformation du camp Liberty en prison et le défi contre le droit international et violation du Protocole d’accord par le gouvernement irakien

Liberty N° 43
Nouvelles mesures de transformation du camp Liberty en prison et le défi contre le droit international et violation du Protocole d’accord par le gouvernement irakien
Blocus alimentaire à la veille du mois de Ramadan
Les forces irakiennes empêchent un groupe de résidents se rendre à  l’entrevue à le HCR

Sur instructions de fascisme religieux au pouvoir en Iran, le gouvernement irakien à franchis des nouvelles étapes  pour  transformer le camp liberty à une prison, en imposant des restrictions aux résidents. Les mesures répressivesont pris de nouvelles tournures:

1- Le dimanche 8 juillet, sur ordre du lieutenant criminel Sadeq Mohammad Kazem, les forces irakiennes ont arrêtées le véhicule du HCR qui transportait plusieurs résidents  au bureau du HCR à proximité du camp pour les entrevues. Ils ont obligé les résidents à retourner au camp. Conformément au Protocole d’accord et un accord passé avec le gouvernement irakien, la procédure des auditions du HCR se déroule depuis 140 jours derniers.  Depuis un an le HCR a annoncé à mainte reprise que les résidants des camps d’Achraf et Liberty sont des demandeurs d’asiles et des personnes sujet de préoccupation et doivent bénéficier des droits et de la protection internationale. Faire obstacle au processus du HCR est un défi flagrant vis-à-vis des droits des réfugiés et de la loi internationale  et une violation grave du protocole d’accord.

2 – Depuis 20 jours, les forces irakiennes imposent un blocus alimentaire non déclaré contre les résidants de Liberty. Pendant ce temps seulement une seule cargaison alimentaire a ressui à entrer dans le camp, après intervention des Nations-Unies. Une grande partie  de la cargaison  avait pourrie après 11 jours d’attentes dans une température extrême de 55°.
 
Malgré l’accord intervenu entre le Comité pour la répression d’Achraf (au sein du bureau du Premier ministre irakien) et la MANUI pour autoriser l’entrée des denrées alimentaires au camp Liberty, le mardi 3 juillet les forces irakiennes ont empêché l’entrée d’un chargement de nourriture. Cette cargaison d’une valeur de 70.000 $ était composée de farine, de riz, de lentilles, de pois cassés, de fruits secs, de sucres, d’huile de cuisson et de biscuits. Pourtant quand la police et  le représentant de la MANUI sont tombés d’accords  pour l’entrée de ce camion, Sadegh a fait obstacle. Il  a ordonné d’étaler les sacs de cargaison sur le sol à des fins d’inspection. 

Le déchargement  de 20 tonnes de produits alimentaires et le rechargement sous une température de haute  chaleur sans élévateur mécanique et à  mains nues, c’est l’équivalent du travail forcé imposé aux habitants par les forces irakiennes. Les représentants de l’UNAMI ont affirmé  plusieurs fois aux forces irakiennes qu’il y a suffisamment de place dans le camion pour inspecter et qu’il n’est pas nécessaire de décharger.

De plus, la cargaison a été déjà inspectée à la douane et une deuxième fois à l’entrée de Liberty par des chiens de police et des appareils scanners de détection.  Il n’est donc pas nécessaire d’inspecter une troisième fois.  Mais ces arguments n’ont pas suffit, puisque l’objectif est d’imposer des sévices et un blocus.

Des agents en civil non identifiés, connus pour leurs missions d’harcèlements et de pressions sur les habitants, ont vêtus, depuis le 8 juillet, des uniformes pour se faire passer comme des forces officielles. Ces éléments qui ont fait leur apparition au camp Liberty depuis le 2 juin, sont composés des mêmes personnes qui durant trois ans et demi ont imposé des tortures psychologiques et les sanctions inhumaines contre les habitants d’Achraf  en  relation directe avec la force spéciale terroriste Qods iranien des gardiens de la révolution.  

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 8 juillet 2012