CNRI – A la suite de l’intensification de la lutte de pouvoir à la tête du régime iranien, le mollah Hassan Rohani a présenté son projet d’organiser des référendums pour trancher dans des « questions importants pour le pays ».
Selon l’Irna (l’agence de presse officielle du régime des mollahs), Rohani a fait cette déclaration lors d’une « conférence sur les questions économiques » qui a eu lieu le 4 janvier à Téhéran.
Rohani a précisé que son projet d’organiser des référendums est conforme à un article de la Constitution qui n’a jamais été utilisé jusqu’à présent.
Dès la publication de la proposition de Rohani, Hossein Chariatmadari (le directeur du journal Keyhan qui reflète les positions du guide suprême du régime des mollahs) a rejeté cette proposition. Chariatmadari a souligné que l’organisation d’un référendum en Iran nécessite l’aval de deux tiers des membres du parlement.
Dans son discours, Rohani avait fait allusion aux dissensions qui existent au sein du régime et avait dit : « Sur des questions essentiels, il peut y avoir des dissensions et on pourrait résoudre ces dissensions en interrogeant directement le peuple. »
Le programme nucléaire controversé du régime iranien fait partie des « questions essentielles » évoquées par Rohani.
Il y a deux semaine, lors d’une réunion agitée à l’université de Téhéran, un orateur avait dit que le programme nucléaire avaient davantage nuit aux intérêts du pays que la logue guerre Iran-Irak dans la décennie 1980.
Néanmoins, le régime iranien insiste à poursuivre son programme nucléaire car il considère l’obtention de l’arme atomique comme une garantie pour sa survie.
Selon les observateurs, les dirigeants du régime iranien se trouvent devant un dilemme. Ils savent qu’en poursuivant le programme nucléaire ou en arrêtant ce programme, dans les deux cas ils vont être confrontés à une crise majeure. C’est pour cette raison qu’ils sont aussi divisés sur la posture à adopter vis-à-vis de la question nucléaire.