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Les relations Maliki-Téhéran

Afrique Asie, décembre 2010 – Finalement Nouri Maliki conserve son poste de premier ministre en Irak suite à un accord auquel sont associées toutes les tendances politiques du pays dont Iyad Alaoui, sous l’auspice de l’Iran et des Etats-Unis !

En Iran, où il a effectué un voyage très remarqué, Maliki a obtenu la bénédiction des mollahs en leur promettant d’intensifier les pressions sur Achraf, camp de la principale force d’opposition au régime de Téhéran.

Les 3400 membres de l’organisation des Moudjahidines du peuple qui y vivent, bien que protégés par la quatrième convention de Genève, sont encerclés depuis deux ans par les forces spéciales rattachées au bureau du Premier ministre, depuis que les Américains ont transféré la protection du camp, exposant ses habitants aux pires sévices.

De plus, cela fait dix mois que des agents du régime iranien sont postés à l’entrée, où ils ont installé plus d’une centaine de haut-parleurs qui déversent des menaces dans un vacarme devenu une véritable  » torture psychologique » pour les habitants. La clinique d’Achraf se situe à deux pas de ces installations. Les malades souffrent particulièrement du blocus. Les médicaments arrivent au compte-gouttes ; des obstacles sérieux sont posés aux soins médicaux. Plusieurs dizaines de patients atteints de cancer ou d’autres maladies graves ont vu leurs hospitalisations reportées.

Cette situation révoltante commence à faire réagir l’opinion dans le monde. Plusieurs milliers de maires de France ont répondu à l’appel de la résistance iranienne pour mettre fin au blocus, en déclarant la cité d’Achraf comme une ville soeur de leur commune.