CNRI – « La plupart des personnes arrêtées lors des révoltes du Lac d’Oroumieh sont des récidivistes et poursuivaient des objectifs autres que ceux concernant la question du lac », a prétendu le chef de la police de la province de l’Azerbaïdjan oriental, dans le nord-ouest de l’Iran.
Massoud Khoram-Nya, cité par le site Asr-é Iran, a précisé que « ces personnes sont coupables de délits portant atteinte à l’ordre public. Leur dossier a été remis aux autorités judiciaires ».
Des soulèvements avaient éclaté début septembre dans les villes de Tabriz et Oroumieh contre la politique destructrice du régime, notamment pour l’environnement. Les manifestations avaient duré plus de deux semaines, entrainant de dizaines de blessés et de nombreuses arrestations, trahissant l’état de panique et la fragilité du régime.