samedi, juillet 27, 2024
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Le président de l’ISJ critique la politique de l’Occident à l’égard du régime iranien

Le président de l’ISJ critique la politique de l’Occident à l’égard du régime iranien

Ancien vice-président du Parlement européen, Alejo Vidal-Quadras a participé à la dernière d’une série des séances de questions-réponses organisées par le site Internet IranFreedom.org. Alejo-Quadras est actuellement le président du Comité international pour l’application de la Justice (ISJ), une organisation non-gouvernementale basée à Bruxelles et axée sur la promotion des droits de l’Homme et de la démocratie en Iran en soutenant l’opposition politique du régime des mollahs. 

Lors de la séance de questions-réponses qui a eu lieu le mardi 19 mai, cet ancien parlementaire européen a présenté les points de vue de l’ISJ sur la situation au Moyen-Orient. Il estime qu’une grande partie de l’instabilité à travers le Moyen-Orient est du aux ingérences du régime iranien dans la région.

En répondant aux questions des journalistes, Alejo Vidal-Quadras a déclaré que « le régime iranien ne changera jamais ses objectifs finaux », notamment son objectif d’étendre son hégémonie au Moyen-Orient et dans tout l’espace que ce régime considère comme « le monde musulman ».

M. Vidal-Quadras a présenté les conclusions d’un rapport de l’ISJ publié en novembre 2014 concernant les tricheries et les dissimulations du régime iranien qui poursuit son programme nucléaire militaire. Il a affirmé : « Le régime iranien ne respectera jamais les accords, de même que jusqu’a présent, il n’a jamais respecté les précédents accords, et ce régime va toujours continuer ses activités secrètes ».

Vidal-Quadras – qui a notamment eu une formation en physique nucléaire – a exprimé une forte préférence pour un accord sur le nucléaire iranien qui stopperait toute activité d’enrichissement de l’uranium dans ce pays.

Téhéran a clairement rejeté toute idée d’arrêt de ses activités dans le domaine de l’enrichissement. Par ailleurs, le régime iranien a déclaré que les inspecteurs internationaux n’auraient pas accès à des sites militaires en Iran et a réclamé une levée des sanctions économiques immédiatement après la signature de l’accord. L’attitude du régime iranien augmente les inquiétudes de ceux qui sont contre l’accord dans sa forme actuelle. Vidal-Quadras estime qu’un mauvais accord ne fera que retarder les échéances, en faisant gagner du temps au régime iranien.

Dans son discours en ligne, Vidal-Quadras a dit : « Il est temps que les démocraties occidentales commencent sérieusement à soutenir l’opposition démocratique en Iran, en particulier le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) qui cherchent un changement de régime en s’appuyant sur le peuple iranien. »