vendredi, mars 29, 2024
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Le ministre du Travail iranien : le taux de chômage ne baissera pas prochainement

Le ministre du Travail iranien : le taux de chômage ne baissera pas prochainement

CNRI – Selon le ministre des Coopératives, du Travail et de la Sécurité sociale, Ali Rabiei, le taux de chômage ne baissera pas, car de nombreux jeunes diplômés entrent sur le marché du travail. Le 21 mars, IRIB News a publié un rapport citant Ali Rabiei affirmant que le taux de chômage resterait au niveau actuel si de nouveaux emplois ne sont pas créés ces quatre à cinq prochaines années.

Ali Rabiei a fait un discours lundi soir lors d’une cérémonie pour le lancement de 60 nouveaux produits de produits pharmaceutiques qui sont issus d’une subdivision du ministère du Travail, et le président iranien, Hassan Rohani, était également présent.

Selon le site officiel du rapport du président iranien, Hassan Rohani a déclaré lors de la cérémonie : « Ces dernières années, les universités ont admis de jeunes étudiants en Iran alors qu’aucun plan n’a été prévu pour donner du travail aux diplômés. Ainsi, 5 millions d’étudiants ont été admis à l’université et actuellement, 800 000 diplômés entrent sur le marché du travail chaque année. »

Les chiffres montrent que le taux de chômage a augmenté de 11 % à 12,4 % au début de cette année malgré les affirmations du gouvernement comme quoi il créait des emplois.

Le centre de statistiques en Iran a également annoncé que 10,3 % des travailleurs avaient un travail imparfait l’année dernière. Les gens qui appartiennent à cette catégorie travaillent moins de 24 heures par semaine. Les statistiques indiquent que le taux de chômage était plus élevé chez les femmes, les jeunes vivant dans les zones urbaines par rapport aux zones rurales. Selon les chiffres, plus de 29 % des 15-24 ans et 26 % des 15-28 sont au chômage.

Le ministre du Travail a déclaré que la croissance économique considérable était due aux secteurs qui manquent de potentiel d’emploi comme le pétrole, la pétrochimie ou l’industrie de l’acier et c’est un problème sérieux pour le pays.

Par rapport à la situation économique de l’Iran, le Fonds monétaire international (FMI) a estimé dans ses rapports récents que le PIB réel était de 6,6 % en 2016. Ils ont anticipé la réduction de moitié de la croissance économique du pays à la suite de l’accord de l’OPEC pour stabiliser la production de pétrole. Par conséquent, afin d’augmenter l’emploi, de nouveaux investissements doivent être faits dans les industries non pétrolières, là où le régime iranien n’a pas eu de succès.

Comme les autorités ont annoncé qu’un million deux cent mille nouveaux emplois allaient être créés en cette nouvelle année, les observateurs ont prédit que le taux de chômage allait augmenter également cette année.