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Le leadership des femmes : un élément indispensable dans la lutte contre l’intégrisme

Le leadership des femmes : un élément indispensable dans la lutte contre l'intégrismeCNRI – La Fédération internationale des femmes contre l’intégrisme et pour l’égalité (WAFE) et la Commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) ont conjointement organisé une conférence internationale sur le thème : "Le leadership des femmes, un élément indispensable dans la lutte contre l’intégrisme".

Cette conférence a été parrainée par plusieurs dizaines de parlementaires et de sénateurs de divers pays, des associations de femmes et des organisations de défense des droits humains. Elle s’est déroulée le samedi 25 février 2006 au Salon Goethe du CNIT à Paris-La Défense.

Plus de 1000 invités venus de différents pays (Allemagne, Australie, Belgique, Canada, Etats-Unis, France, Grèce, Inde, Irak, Iran, Italie, Pays Bas, Royaume-Uni, Suisse,…) ont assisté à cet événement parmi lesquels figuraient des personnalités politiques, des universitaires et des représentantes de mouvements et associations œuvrant pour la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Mme Maryam Radjavi, présidente de la République élue de la Résistance iranienne, a adressé un message vidéo. Parmi les oratrices on remarquait Elizabeth Sidney (Royaume-Uni), "Officier de l’Ordre de l’Empire Britannique" (OBE),  présidente  de la Fédération internationale des femmes contre l’intégrisme et pour l’égalité et ancienne conseillère du Réseau international des femmes libérales; Margriet Hermans (Belgique), sénatrice belge, Salika Wenger (Suisse), membre du parlement du canton de Genève; Hoda Shaker-Maarouf-Al-Naimi (Irak), professeur de sciences politiques à l’Université Al-Mustansariya de Bagdad; Souha Mohammad Al-Azawy (Irak), ancienne député et militante politique irakienne; Asma Hassan (Etats-Unis), écrivaine; Chang Hiyun Kyung (Corée), professeur de théologie; Karin Weber (Allemagne), membre du Parlement du Land de Brandebourg; Meredith Bergmann (Australie), présidente du Sénat de l’Etat de South Wales; Anissa Boumediene (Algérie), avocate et écrivaine, veuve de feu le président algérien Houari Boumediene; Sushma Dilip Pankule (Inde), représentante en Inde de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté; Raheel Raza (Canada), écrivaine et journaliste; Chafia Mentalecheta (France), membre du Conseil national du Parti Socialiste français; Emmanuelle Latour (France), secrétaire générale de l’Observatoire de la parité; Eleni Portaliou (Grèce), secrétaire générale du Parti de la Nouvelle Europe; Nosrat Hosseini (Australie), jeune étudiante iranienne ayant reçu "la médaille de l’Australien exemplaire" pour ses activités sociales et humanitaires. Les participantes ont échangé leurs points de vue sur les moyens de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes et pour lutter contre les intégrismes religieux qui constituent un défi majeur auquel est confronté le mouvement pour l’égalité.

Monique August, vice-présidente de la WAFE a inauguré cette conférence en ces termes : Je vous félicite à toutes qui avez travaillé pour la réalisation de l’idéal de l’égalité. A l’approche de la grande journée internationale de la femme, rendons hommage à toutes celles et tous ceux qui par leur efforts et leurs sacrifices ont permis au mouvement de l’égalité à arriver au point où il est actuellement.

Elisabeth Sidney était la première oratrice de cette conférence. Elle a affirmé : Les  régimes intégristes répriment les femmes et entravent leur émancipation. Si l’idéal de l’égalité entre les femmes et les hommes devient une réalité, les femmes qui constituent la moitié de l’humanité pourront mieux utiliser leurs potentiels et mettre leurs talents au service de la société. Cela doublera les capacités des sociétés humaines. L’augmentation du nombre de femmes au sein des parlements nationaux changera certainement la vie politique dans nos pays. Une enquête interparlementaire a montré que les femmes sont plus intéressées que les hommes par des sujets comme la protection de la vie familiale, l’amélioration du niveau de la santé et protection de l’environnement. Les femmes ont plutôt tendance à éviter les guerres et à opter pour un règlement pacifique des conflits par la voie de négociations. Le jour où nos parlements seront composés de 50% de femmes, il y aura moins de guerre dans le monde et l’environnement sera mieux préservé. Au sein de la famille, l’égalité entre les deux parents aura des effets sur l’éducation des enfants : les filles et les garçons seront élevés comme des citoyens égaux et conscients de leurs droits, mais aussi de leurs responsabilités. Les garçons comprendront que le plus fort n’est pas celui qui bat les autres, mais celui qui utilise ses forces et ses talents pour le bien commun. La réalisation de l’égalité entre les femmes et les hommes changera notre vision sur les capacités du genre humain.

Le leadership des femmes : un élément indispensable dans la lutte contre l'intégrisme

Dans son message vidéo diffusé lors de cette conférence, Maryam Radjavi, présidente de la République élue de la Résistance iranienne, a affirmé : L’intégrisme islamique est le principal défi auquel est confronté le mouvement de l’égalité. Le fascisme religieux qui est au pouvoir à Téhéran constitue un danger planétaire et il est urgent de trouver une solution pour faire face à cette menace, d’autant plus que ce régime cherche à se doter de la bombe atomique. Il y a deux ans, au nom de la Résistance iranienne, j’ai affirmé que la politique appropriée face à ce régime n’est ni la complaisance, ni une intervention militaire étrangère. Nous avons proposé une troisième voie : un changement démocratique par le peuple iranien et sa Résistance. La Résistance iranienne a toutes les capacités nécessaires pour réaliser un changement démocratique en Iran. Elle dispose de larges réseaux au sein de la société et d’une force organisée, basée à proximité des frontières iraniennes. La Résistance iranienne est aujourd’hui dirigée par des femmes. La lutte contre l’intégrisme religieux est inséparable de la lutte contre la misogynie. Pour détruire le modèle dominant patriarcal incompatible avec la démocratie, il faut que les femmes jouent un rôle actif sur la scène politique. Sans la participation active des femmes à la direction des affaires politiques, nous ne pourrons pas instaurer une véritable démocratie en Iran.

A la suite du message de la présidente élue de la Résistance iranienne, les participants à la première table-ronde ont étudié le phénomène de l’intégrisme.

Margriet Hermans, sénatrice belge a estimé lors de son discours : L’heure est grave. Les menaces contre la paix, l’égalité et les droits des femmes s’intensifient dans le monde entier. Aussi bien en Orient qu’en Occident, on a l’impression que la situation s’améliore alors qu’elle se dégrade. En tant que femme élue parlementaire, il est donc de notre devoir de prendre nos responsabilités. Nous nous trouvons dans une situation de luxe ici, comparé à nos sœurs en Iran et c’est pourquoi je m’engage à soutenir les femmes iraniennes pour qu’elles aussi puissent un jour comme députées se battre pour les droits des femmes à travers le monde.

Salika Wenger, membre du Parlement du canton de Genève a déclaré quant à elle : Dans de nombreux pays, nous assistons au développement des intégrismes religieux. Il faut s’en méfier, il faut rester vigilants et prendre des mesures spécifiques pour faire face à ce danger. Tous les jours, les médias relatent les exactions commises au nom des religions et en particulier au nom de l’islam : mariages forcés, excisions, claustration des femmes ou violence à l’égard des femmes. Il existe une utilisation politique des religions qui prétend justifier les nombreuses souffrances et humiliations infligées aux femmes, notamment en Iran qui est gouverné par le régime misogyne des mollahs. Sous prétexte de respecter des croyances et des traditions, on ne saurait admettre l’excision des filles, la lapidation des femmes, leur subordination, la répression des autres religions. J’invite toutes celles et tous ceux qui participent aujourd’hui à cette journée de réflexion à collaborer dans leurs pays respectifs avec les groupes qui luttent pour une politique sociale moins discriminante et dont la vocation est d’établir un juste équilibre dans des rapports de genres.

Hoda Shaker Maarouf Al-Naimi a mis en exergue les souffrances qu’endurent les femmes irakiennes dans une atmosphère dominée par l’intégrime, l’intolérance et la violence. La cohésion nationale en Irak a été démantelée. La société irakienne est aujourd’hui une société complètement déstructurée. Toutes les infrastructures économiques et toutes les institutions politiques et sociales du pays ont été détruites. En Irak, la vie politique est minée par des divisions et rivalités ethniques et confessionnelles. Les femmes sont les premières victimes du nouveau système qui se met en place, un système basé sur des divisions confessionnelles, un système qui menace l’unité nationale du pays, un système qui protège les intérêts particuliers de quelques-uns au détriment des intérêts communs. Pour lutter contre l’intégrisme, nous devons renforcer le patriotisme et le sentiment national. Nous devons instaurer un système qui respecte les libertés : la liberté d’expression, la liberté de penser autrement sans la crainte d’être persécuté. Il faut instaurer un état de droit qui garantisse l’égalité de tous les citoyens devant la loi. Il faut accorder plus de place à la société civile et il faut que la société civile devienne un partenaire de l’Etat. 

Souha Mohammad Al-Azawy a ajouté pour sa part que dans la limite de nos moyens, nous avons toujours essayé de défendre les droits des femmes irakiennes. A l’heure actuelle, l’intégrisme est un obstacle majeur qui empêchent l’instauration de la démocratie en Irak. Le régime iranien soutient en Irak des forces réactionnaires et lors des dernières élections législatives, les agents du régime des mollahs ont fait tout ce qu’ils ont pu pour saboter le processus démocratique en Irak. Nous les femmes irakiennes, nous avons toujours essayé de faire évoluer les choses dans le bon sens avec notre présence active sur la scène politique. Nous continuerons cette lutte et nous n’abandonnerons jamais le combat pour la liberté et la démocratie.

Asma Gol Hassan qui se définit comme une Américaine musulmane et féministe a souligné dans son discours : le fait que les intégristes fassent quelque chose ne signifie pas du tout que ce soit approuvé par l’islam. Les agissements des intégristes n’ont rien à voir avec les pratiques de l’islam véritable. Une grande partie de ces choses qui se font au nom de l’islam est due aux pratiques culturelles et aux traditions. Si islam n’avait jamais existé, ces pratiques cultures et ces traditions auraient tout de même existé. Nous devons nous rappeler que les enseignements de l’islam ont toujours été en faveur de l’émancipation de la femme.

Chang Hiyun Kyung a rendu hommage aux deux éminentes universitaires irakiennes qui ont participé à la conférence, demant aux participants d’élever leurs voix pour soutenir la paix et mettre fin à la guerre en Irak. Les gens se sont levé et ont applaudi les universitaires irakiennes.

La dernière oratrice de la première table-ronde était Karin Weber, membre du parlement de l’Etat de Brandebourg. Si les femmes prennent conscience de leurs capacités, a-t-elle dit, nous pourrons certainement arriver à l’égalité et à la paix. Les femmes doivent prendre confiance en soi et faire preuve de courage. Des conférences comme ceci, aideront les femmes à acquérir d’avantage de confiance en soi et de courage. Il faut aider la Résistance iranienne à mettre en application la "troisième voir" qu’elle propose. Il faut soutenir le programme proposé par la charte en 16 points qu’elle a proposée et dans laquelle elle définit les libertés fondamentales que doit respecter tout gouvernement démocratique dans l’Iran de demain. J’exprime ici ma solidarité avec les femmes iraniennes et la nation iranienne. Avec mes collègues parlementaires au sein du Parlement de Brandebourg, nous ferons notre possible pour que le nom de l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) soit retiré de la liste européenne des organisations terroristes.

Lors de la seconde table-ronde, les participants ont discuté sur le leadership des femmes dans la lutte contre l’intégrisme.

Anissa Boumediene, avocate et écrivaine algérienne a précisé dans son discours : En 1986 en Algérie, les intégristes ont utilisé la situation de pauvreté et de crise sociale qui sévissait pour conquérir le pouvoir. La République islamique d’Iran soutenait les groupes intégristes en Algérie et les aidait financièrement. Les intégristes étaient aussi aidés par les Saoudiens et partaient recevoir un entraînement militaire en Afghanistan. Je voudrais rendre hommage aux femmes algériennes qui ont résisté contre ces intégristes. L’Algérie est resté debout grâce au courage des femmes Algériennes qui n’ont pas cédé aux intégristes. Maintenant, nous devons voir comment nous pouvons aider les femmes à lutter contre les intégristes. Le régime iranien soutient les groupes intégristes dans le monde et ce régime est sur le point d’acquérir l’arme nucléaire. La possession de la bombe atomique par un tel régime sera une grande menace pour la paix mondiale.

Sushma Dilip Pankule, universitaire et activiste des droits des femmes en Inde a dit dans son discours : L’utilisation de la religion est un moyen efficace pour contrôler les gens et particulièrement les femmes dans nos différents pays. Les inégalités entre les femmes et les hommes empêchent les femmes d’utiliser l’ensemble du potentiel et des capacités qu’il y a en elles. Les intégrismes religieux ont tous un point commun : ils sont tous opposés aux droits des femmes. Les discriminations imposées aux femmes sont une violation des droits humains.

Le leadership des femmes : un élément indispensable dans la lutte contre l'intégrisme

Madame Nalima Sinha a ajouté : « nous avons aujourd’hui écouté eu un certain nombre de militantes des droits des femmes, des intellectuelles, des penseurs et des décideurs politiques. Nous devons poursuivre et intensifier nos efforts. Et nous avons besoin de nous rencontrer régulièrement pour échanger des idées, mais aussi pour mettre en place des plans d’action en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Raheel Raza, écrivaine et journaliste canadienne a ensuite pris la parole : Je suis très impressionnée par cette conférence sur le thème du leadership des femmes. En particulier, je suis très impressionnée par le leadership dont font preuve aujourd’hui les femmes iraniennes. Partout dans le monde, les femmes iraniennes sont très actives et ont créé autour d’elles un grand réseau de solidarité. Les futures générations de femmes doivent prendre le relais et essayer d’assumer leur rôle de leader. Malheureusement, les intégristes ont étendu leur contrôle sur les affaires religieuses et essayent de marginaliser les femmes dans la société. Les femmes musulmanes émancipées sont des exemples qui démontrent que l’islam est une religion progressiste. Les femmes sont les premières victimes de l’intégrisme. Nous avons besoin que les femmes participent à la direction des affaires religieuses, politiques et sociales. Il faut que les femmes participent à la direction du mouvement de lutte contre l’intégrisme.

Emmanuelle Latour, secrétaire générale de l’Observatoire de la parité, a dit dans son discours : Je suis très heureuse d’être aujourd’hui parmi vous. Ce genre de rencontres nous permet de comparer la situation des femmes dans différents pays. L’argumentaire et le discours de Madame Radjavi sur les effets conjugués de la misogynie et de l’intégrisme religieux m’ont particulièrement interpellée. Dans notre pays qui se targue d’être le pays des droits de l’homme, pendant longtemps, les droits civiques étaient uniquement réservés aux hommes. L’arrivée des femmes en politique en France, elle est appelée de ses voeux par l’ensemble de la population française puisque les sondages depuis plus de six mois montrent à quel point les hommes et les femmes en France appellent de nouveaux modèles politiques et une féminisation de la vie politique. Lorsque les femmes accèdent aux responsabilités, elles considèrent que le pouvoir leur est donné pour faire des choses collectives plutôt que pour s’attribuer un pouvoir personnel. Elles auraient un plus grand sens de la responsabilité et de l’administration et du bien et de l’intérêt commun. Alors je ne sais pas si on peut garantir que les femmes par nature soient pires ou meilleures que les hommes. En tout cas les femmes sont de nouvelles arrivantes et sous surveillance. Elles ont un niveau d’exigence et d’ambition supplémentaire et gageons qu’elles ne peuvent pas faire pire.

C’est Chafia Mentalecheta, membre du bureau national du Parti socialiste français, qui a ensuite pris la parole : Permettez-moi de saluer deux femmes qui comptent beaucoup pour moi. La première c’est Madame Radjavi, la présidente du CNRI, dont le courage et le sens des responsabilités sont porteurs d’espoir pour les femmes iraniennes mais aussi pour les femmes dans le monde. Je crois que Madame Radjavi sera un leader mondial et j’espère que nous l’appèlerons bientôt Madame la présidente de la République démocratique d’Iran. Je voudrais également avec vous saluer une deuxième femme pour qui j’ai beaucoup d’affection et beaucoup d’admiration et de respect, c’est Louisa Gilaris qui nous a quitté il y a très peu de temps, Elle était une grande figure de la Résistance algérienne, une femme qui s’est battue jusqu’au dernier souffle.

 Je suis également la secrétaire générale du Conseil des démocrates musulmans de France. Il me semblait essentiel qu’aujourd’hui en France, on arrête de confondre islam et terrorisme, islam et l’intégrisme. L’islam est tout à fait compatible avec la démocratie. Nous démocrates musulmans de France, nous essayons d’assurer la promotion des femmes musulmanes dans la classe politique. En France nous avons eu une loi sur la parité, mais nous n’arrivons pas à l’appliquer. L’intégrisme c’est aussi cela, l’intégrisme n’est pas seulement religieux, mais il y a aussi l’intégrisme masculin et l’intégrisme politique.

Eleni Portaliou a affirmé dans son intervention : Nous souhaitons que les femmes participent activement à la vie politique et nous oeuvrons pour qu’elles puissent disposer des même droits que les hommes. Les mouvements et associations de femmes doivent avoir une relation étroite avec les mouvements politiques. Dans des pays comme l’Iran, les régimes fondamentalistes sont le principal obstacle à l’émancipation des femmes. Ces régimes ont créé des prisons invisibles pour les femmes et essayent de les éliminer de la sphère publique. Dans ces pays, la lutte pour les droits des femmes passe par une lutte contre ces régimes dictatoriaux.

Meredith Bergmann, présidente du Sénat de l’Etat de South Wales en Australie, a été la dernière oratrice de la deuxième table ronde : Les Australiennes soutiennent les mouvements qui luttent contre l’intégrisme et la misogynie. Il faut que nous apportions notre soutien à l’opposition démocratique et laïque en Iran. Pour renforcer l’opposition démocratique en Iran, il faut que les noms du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et de l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) soient retirés des listes terroristes.

Nosrat Hosseini, une jeune étudiante iranienne résidant en Australie, a également pris la parole dans cette conférence. Elle avait reçu la médaille de l’Australien exemplaire pour ses activités sociales et humanitaires. Elle a dit que ses actions en faveur des droits de l’homme avaient été inspirées par les actions de Maryam Radjavi à qui elle a dédié sa médaille.

Cette table ronde s’est terminée sur une séance de questions-réponses et de débat.

Un film montrant plusieurs programmes artistiques de la cité d’Achraf en Irak par l’orchestre de l’Armée de libération nationale iranienne, composé entièrement de femmes, a été projeté et applaudi par les participante à la conférence. A la fin de la conférence, la fameuse chanteuse iranienne, Marjan, ainsi que les jeunes chanteuses françaises, Mélanie, Sandrine et Audrey ont réalisé des programmes artistiques et musicaux.