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Le Comité Français pour un Iran Démocratique appelle le gouvernement français à condamner l’attaque du camp Liberty

Communiqué : Nouvelle attaque contre le camp Liberty

Le Comité Français pour un Iran Démocratique appelle le gouvernement français à condamner fermement l’attaque, la nuit dernière, du camp Liberty en Irak par des tirs de roquettes qui ont laissé trois morts et plusieurs dizaines de blessés parmi les résidents, des réfugiés membres de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI) principal mouvement d’opposition au régime de Téhéran. Il s’agit de la 4ième attaque du genre au cours de l’année 2013 qui avaient déjà 10 morts et 170 blessés.

Depuis les premières installations des résidents d’Achraf dans ce camp près de Bagdad, le CFID n’a cessé d’exiger aux autorités concernées au sein de l’ONU et de l’administration américaine de prendre des mesures adéquates afin de protéger les habitants du camp. Le gouvernement irakien a jusqu’à présent délibérément fait obstacle à la réalisation de ces mesures à la demande de Téhéran afin de rendre Liberty vulnérable à ce genre d’agression.

En effet, Quelques heures après cette attaque, un mollah irakien nommé Vassigh al-Battate, terroriste notoirement au service du Premier ministre irakien Nouri Al-Maliki a revendiqué cette attaque. Ce criminel souvent présent à Bagdad, se faisant appeler « commandant de la milice armée d’Al-Mokhtar » a déclaré à Reuters que son groupe : «avait tiré 20 roquettes Katyusha et obus de mortiers contre le camp Liberty ».

Plus de trois mois après le massacre du 1er septembre dernier mené à Achraf par des forces sous les ordres de Maleki et télécommandées par Téhéran, des experts indépendants de l’ONU avaient souligné l’abstention du gouvernement irakien de mener une quelconque sur cette tuerie.

Devant ces faits, les CFID demande au gouvernement français d’utiliser son influence au sein de l’ONU pour exiger une enquête indépendante sur les 52 exécutions extrajudiciaires perpétrées à Achraf en début septembre, et particulièrement d’user de son siège de membre permanent au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies afin que des garanties de protections soient obtenus pour les résidents du camp Liberty, reconnus par le HCR comme des personnes protégés par la loi internationale.

Pour le CFID

François Colcombet

Paris, le 27 décembre 2013