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Le cabinet du premier ministre irakien empêche les mesures de protection, y compris le transfert d’abris et de T-walls à Liberty

Camp Liberty – N° 73

Les USA et l’ONU doivent ramener les habitants à Achraf ou ils porteront la responsabilité directe de tout préjudice

Ces derniers jours les forces irakiennes aux ordres du cabinet du premier ministre font obstacle à la moindre mesure de protection des habitants du camp Liberty. Elles vont même jusqu’à empêcher l’entrée de grues et de camions-remorques loués par les habitants pour amener et installer un petit nombre d’abris et de murs en béton T-walls de protection.

Ainsi, 18 jours après l’attaque meurtrière à la roquette contre Liberty, et tandis que le régime des mollahs promet par la voie des groupes qu’il a créés en Irak, des attaques encore plus dures sur Liberty, les 3100 réfugiés sans armes et sans défense n’ont aucun moyen de se protéger et restent extrêmement vulnérables.

Le 25 février, les forces irakiennes ont précisé une zone où il est permis d’installer des abris de protection pour Liberty. Cependant, dans une mesure évidente d’obstruction, elles n’y permis d’y amener qu’un nombre limité d’abris – dépourvus de murs sur leur flanc et qui ne servent pratiquement à rien.

Le jour suivant quand les grues et les camions remorque, loués par les habitants à un prix exorbitant pour transporter les T-walls, sont arrivés à Liberty, les forces irakiennes les ont retenus hors du camp pendant des heures et empêcher l’entrée des T-walls dans le camp. Elles ont fini par menacer les conducteurs pour qu’ils repartent avec leurs engins. Le même jour, les agents du cabinet du premier ministre ont également interdit la livraison de 1000 sacs de sable achetés par les résidents pour leur protection.

Le capitaine Heydar Azab Mashi, criminel connu ayant joué un rôle direct dans deux massacres à Achraf sous les ordres du comité de répression du cabinet du premier ministre en 2009 et 2011, supervise la mise en place de ces restrictions inhumaines et empêche même un minimum de mesure protectrice à Liberty sous divers prétextes.

Les autorités de la MANUI et leurs équipes d’observateurs, informées heures par heure de ces restrictions, gardent le silence sur ces mesures inhumaines qui visent clairement à infliger davantage de pertes dans toute nouvelle attaque. Ni elles ne protestent, ni elles ne prennent d’actions sérieuses à cet égard.   

Soulignant à nouveau que Liberty est dépourvu d’un minimum de moyens de protection et de sécurité et qu’un massacre comme celui du 9 février peut se répéter à tout moment, la Résistance iranienne appelle le gouvernement américain et l’ONU – qui sont directement responsables de la protection des habitants de Liberty – à prendre des actions urgent pour ramener les résidents à Achraf, leur foyer depuis 26 ans, sinon ils seront directement tenus responsables de tout préjudice infligé aux résidents de Liberty.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 27 février 2013