vendredi, mars 29, 2024
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La tension monte au sommet du régime iranien après le simulacre d’élection

La tension monte au sommet du régime iranien après le simulacre d’élection

CNRI – S’en prenant à Hassan Rohani à la suite de sa victoire lors de l’élection présidentielle du régime, l’agence de presse Fars, affiliée aux Gardiens de la révolution (pasdaran), a écrit le 20 mai 2017 : «Lorsque Rohani a découvert que sa performance au cours des quatre dernières années ne lui apportera aucun vote, il a décidé de condamner l’exécution (de masse) des membres de l’OMPI et de se servir des proches de Khomeiny, de Javad Zarif et Mohammad Khatami dans sa campagne. »

L’agence de presse souligne ensuite qu’afin de gagner l’élection, Rohani n’a pas hésité à égratigner le régime, à menacer l’unité nationale, à soulever des dizaines de problèmes non nucléaires et en intensifiant les questions relatives aux droits de l’homme, et fait resurgir Hashemi Rafsandjani de sa tombe.

« En dépit du fait qu’il revendique la levée des sanctions non nucléaires », poursuit l’agence de presse, « Rohani, en tant que haut responsable, a soulevé des dizaines de problèmes liés aux droits de l’homme, comme le manque de liberté pour les femmes, les jeunes et les étudiants, ainsi que la peine de mort et l’emprisonnement, qui sont des raisons pour lesquelles les sanctions non nucléaires pourraient s’intensifier. Il a trompé les électeurs pendant longtemps, en attaquant la radiodiffusion publique et le pouvoir judiciaire afin de détourner l’attention de ses mains vides et de ses futurs plans ».

« Les forces du régime vont désormais s’adresser à Rohani avec des titres tels que ‘Son Excellence Rohani’, ‘Monsieur Rohani’ et ‘Dr. Rohani’, mais par précaution, ils ne l’appelleront jamais ‘Hojjat al-Eslam Rohani’ », ajoute l’agence de presse.

Pendant ce temps, le pasdaran Saeid Ghasem, chef des milices en civil, a déclaré : « Il n’était jamais arrivé que quelqu’un, en tant que président vêtu d’un costume religieux, raconte des mensonges devant la caméra et nie tout par la suite en déclarant ‘où et quand ai-je dit cela ?’ C’est l’un des plus grands tors que la révolution n’ait jamais connus auparavant. »