CNRI – Le 8 février, le Wall Street Journal a publié sur son site Internet un article sur la Convention des Iraniens qui a eu lieu samedi après-midi dans une grande salle proche de l’Arche de la Défense (à l’ouest de Paris) et à laquelle ont participé les représentants de la société civile et des associations iraniennes venus de plus de 20 pays du monde.
Le Wall Street Journal écrit notamment : « Une réunion des représentants de la diaspora iranienne, venus de plus d’une vingtaine de pays et de quatre continents, a appelé aujourd’hui au ‘renversement du régime des mollahs et à l’instauration d’une République démocratique fondée sur la séparation de la religion et de l’État et respectueuse des libertés individuelles et politiques’. »
« La ‘Convention universelle des Communautés iraniennes’ s’est tenu à la veille du 35e anniversaire de la Révolution antimonarchique. Les représentants de plus de 300 associations basées dans différents pays du monde y ont participé. »
« Les délégués ont condamné le bilan du régime de Téhéran, notamment l’exécution de 120.000 prisonniers politiques, l’oppression des femmes et les discriminations touchant les minorités ethniques et religieuses, au nom de la religion. »
« Les délégués ont condamné les exécutions collectives des membres de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) commises au camp d’Achraf 1er septembre 2013. Ils ont également condamné les attaques contre le camp Liberty effectuées avec la complicité du gouvernement de Nouri Al-Maliki. »
« La Déclaration de la Convention a appelé au renversement du régime des mollahs et l’instauration d’une République démocratique. La Déclaration précise qu’Hassan Rohani est une partie intégrante du régime théocratique, qu’il a été impliqué dès le premier jour dans tous les crimes commis par le régime, que la seule mission d’Hassan Rohani est de préserver ce régime et d’éviter son renversement par le peuple. »
« Les participants à cette Convention ont apporté leur soutien au Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et ont affirmé que le CNRI est la seule alternative démocratique au régime des mollahs. Ils ont souligné que l’application de la plate-forme de 10 points présentée par Maryam Radjavi, la présidente élue du CNRI, est impératif pour l’instauration d’un régime démocratique en Iran. »
« La Convention a déclaré que les membres de l’OMPI résidant au camp Liberty sont un atout très précieux pour le peuple iranien dans la lutte contre le fascisme religieux et pour parvenir à la démocratie en Iran. Elle a condamné la violation des engagements de la part de l’ONU et les États-Unis qui avaient promis de protéger les habitants du camp Liberty ».
« Madame Radjavi a été l’orateur clé de cette grande Convention. Elle a affirmé que les 35 dernières années du règne du Vélayat-e-faghih a été une « histoire catastrophique qui n’est pas encore terminée ». Mme Radjavi a rappelé que ce régime est un système qui a échoué sur tous les plans et qui est dans sa phase finale. Elle a souligné que la société iranienne est prête à changer ce régime. »