samedi, juillet 27, 2024
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« Que l’Iran renonce à l’arme nucléaire » – Nicolas Sarkozy

CNRI –  Lors du dîner annuel du CRIF dans la soirée du 13 février, le président Nicolas Sarkozy a fait les déclarations suivantes à propos de l’Iran :

« Je ne serrerai pas la main avec des gens qui refusent de reconnaître l’existence d’Israël. Concernant l’Iran, la politique de la France est simple et me semble-t-il compréhensible par tous. La prolifération est une menace grave pour la sécurité internationale. Nous ne pouvons pas tolérer sans réagir que l’Iran développe de telles technologies en violation du droit international.

Il appartient à l’Iran de démontrer ses objectifs et de respecter les résolutions des Nations unies. A quoi sert l’enrichissement de l’uranium en Iran, un pays qui n’en a aucun usage civil ? Nous proposons à l’Iran un chemin, et c’est l’intérêt de ce pays ; ce chemin c’est celui de renoncer au nucléaire militaire.

Que l’Iran renonce à l’arme nucléaire. Que l’Iran accepte les contrôles. Que l’Iran respecte sa parole et il aura droit  comme tous les autres pays à l’énergie du futur. Et croyez-moi, s’agissant d’un grand peuple et d’une grande civilisation, ils peuvent parfaitement entendre ce message. C’est un grand malheur pour eux d’avoir un président qui les entraîne dans une impasse. Je ne ferai pas l’amalgame entre un peuple et l’élite d’un  moment qui tient des propos, encore une fois, inacceptables.

A partir du moment où l’Iran n’écoute pas, parce que ses dirigeants n’écoutent pas, nous n’avons pas d’autres choix que de renforcer l’isolement de ces dirigeants, et cela passe donc par de nouvelles sanctions du Conseil de sécurité et de l’Union européenne.

Et effectivement par la nécessaire retenue des entreprises vis-à-vis des relations économies et financières avec ce pays. Nous l’avons dit avec le premier ministre et la ministre de l’économie et des finances. Je l’ai dit aux entreprises de France et que tous les pays européens fassent ce qu’a fait la France. Je ne veux pas d’un double langage. Il y a des sanctions à l’endroit de l’Iran. Nos entreprises, même si c’est pour des intérêts économiques que je peux comprendre, je n’accepte pas qu’elles commercent avec un pays dont nous sommes obligés de le tenir en marge. Les choses sont claires. Les entreprises qui feraient cela, le feraient en violation de règles édictées par le gouvernement de la république française. Pas deux langages, pas deux poids deux mesures, un seul.