CNRI – Lors du dîner annuel du CRIF dans la soirée du 13 février, le président Nicolas Sarkozy a fait les déclarations suivantes à propos de lIran :
« Je ne serrerai pas la main avec des gens qui refusent de reconnaître lexistence dIsraël. Concernant lIran, la politique de la France est simple et me semble-t-il compréhensible par tous. La prolifération est une menace grave pour la sécurité internationale. Nous ne pouvons pas tolérer sans réagir que lIran développe de telles technologies en violation du droit international.
Il appartient à lIran de démontrer ses objectifs et de respecter les résolutions des Nations unies. A quoi sert lenrichissement de luranium en Iran, un pays qui nen a aucun usage civil ? Nous proposons à lIran un chemin, et cest lintérêt de ce pays ; ce chemin cest celui de renoncer au nucléaire militaire.
Que lIran renonce à larme nucléaire. Que lIran accepte les contrôles. Que lIran respecte sa parole et il aura droit comme tous les autres pays à lénergie du futur. Et croyez-moi, sagissant dun grand peuple et dune grande civilisation, ils peuvent parfaitement entendre ce message. Cest un grand malheur pour eux davoir un président qui les entraîne dans une impasse. Je ne ferai pas lamalgame entre un peuple et lélite dun moment qui tient des propos, encore une fois, inacceptables.
A partir du moment où lIran nécoute pas, parce que ses dirigeants nécoutent pas, nous navons pas dautres choix que de renforcer lisolement de ces dirigeants, et cela passe donc par de nouvelles sanctions du Conseil de sécurité et de lUnion européenne.
Et effectivement par la nécessaire retenue des entreprises vis-à-vis des relations économies et financières avec ce pays. Nous lavons dit avec le premier ministre et la ministre de léconomie et des finances. Je lai dit aux entreprises de France et que tous les pays européens fassent ce qua fait la France. Je ne veux pas dun double langage. Il y a des sanctions à lendroit de lIran. Nos entreprises, même si cest pour des intérêts économiques que je peux comprendre, je naccepte pas quelles commercent avec un pays dont nous sommes obligés de le tenir en marge. Les choses sont claires. Les entreprises qui feraient cela, le feraient en violation de règles édictées par le gouvernement de la république française. Pas deux langages, pas deux poids deux mesures, un seul.