CNRI – « on sait combien dans ce monde il y a des déséquilibres et l’on voit parfois qu’ils sont solutionnés par des forces extérieures et on voit ce que cela peut produire aussi derrière. Alors comment on peut soutenir ceux qui sont engagés dans une résistance démocratique et faire en sorte que demain il y ait un peuple qui puisse s’exprimer et laisser place à un autre pouvoir », a déclaré Gilbert Marsac, maire de Jouy-le-Moutier, le 24 novembre 2010 à la mairie du 1e arrondissement de Paris.
Il intervenait dans une conférence de presse le 24 novembre 2010 à la mairie du 1er arrondissement de Paris, au cours de laquelle Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a reçu une déclaration de soutien de 5000 maires de France appelant à lever le blocus d’Achraf, cité abritant 3400 membres de l’OMPI en Irak et assiégée à la demande des mollahs de Téhéran.
Voici des extraits de son intervention :
Si je suis là aujourd’hui, c’est que sensibiliser à la cause iranienne, avant d’être élu en 2008, parce que l’on sait combien dans ce monde il y a des déséquilibres et l’on voit parfois qu’ils sont solutionnés par des forces extérieures et on voit ce que cela peut produire aussi derrière. Alors comment on peut soutenir ceux qui sont engagés dans une résistance démocratique et faire en sorte que demain il y ait un peuple qui puisse s’exprimer et laisser place à un autre pouvoir.
Aujourd’hui on peut voir les difficultés que rencontrent ces résistants parce que derrière la cause humanitaire qui est celle d’Achraf, la cause des personnes qui doivent pouvoir sortir de ce territoire pour aller se faire soigner, c’est effectivement des personnes qui sont visées, qui sont encerclées, en raison de leur engagement et de la cause qu’ils défendent. C’est effectivement la raison pour laquelle militant avant et maire depuis, même si la sensibilisation de la population de Jouy- le-Mouthier est sans doute moins grande que celle d’Auvers-sur-Oise, à défaut d’accueillir une communauté iranienne comme celle d’Auvers, mais c’est effectivement une sensibilisation qui va tout de même gagner, et moi en tant que maire, en ayant pris des responsabilités, en ayant effectivement à porter la voix peut-être un peu plus fort, du fait de ces responsabilités, je considère qu’il est de mon devoir de m’associer avec mon collègue Jean-Pierre Béquet, notamment, et tous les autres maires de 5000 communes qui se sont engagées, à soutenir cette cause iranienne et en l’occurrence sur ce cas précis, faire en sorte que ce blocus soit levé de telle manière que les personnes qui son des amis certainement, qui sont des représentants des forces iraniennes de résistance que ces personnes là puissent trouver l’issue à leur cause et notamment aujourd’hui les remèdes à leur maladie.
Je considère également qu’on est là vraiment devant une forme de terrorisme, une forme d’inhumanité. Quand on voit ce qui se passe de l’autre côté de la frontière de l’Irak. L’Irak qui est aujourd’hui un pays qui est en phase de démocratisation, que les forces qui l’accompagnent dans cette voie là, ces forces on en fait partie, puisqu’on fait partie des forces démocratiques qui sont présentes là-bas, même si physiquement on n’y est pas, les Etats-Unis, l’ONU, on y est présent. Cet engagement aujourd’hui, cette présence aujourd’hui, a bien pour objet de faire pression sur tous ceux qui peuvent aussi faire pression le gouvernement et les forces irakiennes de telle manière qu’Achraf puisse laisser vivre et permettre aux personnes qui sont à l’intérieur de cette base iranienne leur permettre de vivre et de survivre demain. C’est vraiment pour moi un engagement qui est un engagement humanitaire avec toute l’inscription dans la cause politique dans lequel il se situe.